Phú Quốc... l'île mystérieuse
Dring Driiiiing, réveil douillet vers 11h00 le 24 février 2010 (oui du matin 
). Il fallait que je quitte Ho Chi Minh City, afin de rejoindre mon pote de voyage. Il commençait à me manquer, et par la suite j'appris que je lui manquait aussi... si c'est pas mignon tout ça 
!!!
Vue de mon balcon de la Bui Viên street à Ho Chi Minh City.
A propos je me permets d'écrire mon versant de l'aventure, d'une part car c'est moi qui rédige actuellement les articles et d'autre part car durant la semaine où nous étions séparés il ce sont passées pas mal de choses, je ne suis absolument ni égoïste ni narcissique. D'ailleurs qu'est d'autre un égoïste que quelqu'un qui ne pense pas à moi ? (dixit Sacha Guitry ou mon père 
).
Connaissant la procédure (bus n°2, mini bus jusqu'à Rach Gia, le ptit hôtel au prix négocié et le ticket de Superdong à 270 000VND monnayé à 235 000 VND), ce fut une formalité de me rendre à Phú Quốc.
Mais une rencontre perturba mes plans. Non ce ne fut pas le groupe de vieilles dames que j'intriguai dans le city bus, pas plus que les 5 passagers du mini bus car de toute manière j'occupais toute la banquette arrière à dormir comme un bébé. Alors peut-être le sympathique chauffeur de ce mini bus qui m'invita à prendre la place du copilote puisque sur la dernière heure je me retrouvai seul avec lui. Il tenta de discuter, partagea des marrons chauds locaux et me passa des vidéos publicitaires de bikinis. Non non il était sympa mais ce n'était pas lui.
Arrivé à Rach Gia, je m'orienta directement vers l'hôtel afin d'acheter mon ticket de ferry. A cet instant précis je me trouvai au bon endroit au bon moment. Un gars vint m'accoster dans un bon anglais qui sonnait français. "Tu es français ?" lui demandais-je. S'en suivit une discussion plus habile que si elle l'avait été dans la langue de Shakespeare.
- Heu j'ai un truc à te demander, me lança t-il.
- Oui vas-y toujours, je t'écoute.
- Est ce que tu voudrais une moto, m'interrogea-t-il.
- Ouais, mais je ne cherche pas vraiment à en acheter une, en plus je ne voyage pas seul, on est 2, lui répondis-je.
- Non mais la moto je te la donne et puis d'ailleurs il y en a 3, me rétorqua-t-il.
Découvrant dans son regard qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un de mal-intentionné, je me demandais tout de même où était le piège.
Lisant mon étonnement, il me proposa d'aller rejoindre ses amis et les motos. Il s'agissait de 3 vieilles Minsk 125 cm3. Ce sont de vieilles brèles russes au moteur 2 temps et pourtant increvables. La plus vieille des 3 approchait les 65 ans (1945 sur la carte grise). Ils m'expliquèrent qu'ils terminaient une expédition à 5 (2 couples et 1 ami) dans le carré Thailand, Laos, Vietnam, Cambodge. Ils ont essayé de les vendre, sans succès, et que plutôt que de les brader à un escrocs ils préféraient débuter une chaîne en les donnant.
Julien, Emie et Nico sans oublier (Emilie la copine à Julien qui était déjà au dodo et Stephane qui les avait quitté la veille).
Ne voyant absolument aucun inconvénient à leur rendre service, je ne voyais pas comment Manus ne pouvait pas partager mon enthousiasme. Au même instant je ne sais pas ce que faisait Manus, mais une chose est sûr, il ne se doutait de rien .
Ainsi on finit la soirée ensemble à boire des bières, à refaire le monde et à critiquer la France 
.
Nous nous dîmes au-revoir vers 1h00 du matin, et vu le peu de temps qu'il me restait à dormir j'ai préféré prendre un peu de repos au port, histoire de surveiller les motos... et puis ça fait toujours une nuit d'hôtel d'économisée .
J'attendais sagement l'ouverture du bureau du ferry (5h45) pour savoir quand, comment et à quel prix, j'allais pouvoir embarquer les 3 motos.
Ne trouvant pas vraiment le sommeil car un mec était venu se garer juste à 3m de moi en omettant de couper le moteur, je restais plongé dans mes songes.
Au bout de quelques minutes il eu la bonne idée d'éteindre son moteur et ne trouva rien de mieux à faire que de me proposer une cigarette et de discuter avec moi. N'étant de toute manière pas disposé à m'endormir, on tenta d'échanger dans un anglais que je classerais de léger.
Après une demi heure il retourna dans sa voiture, je pensais qu'il allait s'en aller, mais en fait il se préparait à dormir. Si on met les hypothèses bout à bout, on se rend compte que ce mec qui est devenu mon ami, allait dormir à l'endroit où je comptais passer ma nuit et que les sièges de sa voiture étaient sans aucun doute plus confortable que le bitume sur lequel était posées mes ptites fesses. J'en conclut rapidement qu'il serait judicieux et opportun de lui demander le "gîte", sans prendre gare au "couvert" .
Et voilà comment on se voit offrir 3 motos et passer une soirée joviale avec des gens qu'on ne connaissait pas pour finir la nuit sur le siège passager d'un inconnu . Pour les jolies jeunes filles c'est en général d'abord la nuit avec l'inconnu puis les cadeaux 
.
A 5h45 mon réveil retentit (faudra réellement que je dorme durant 48h pour me requinquer ), c'était un peu tôt pour entamer les hostilités avec la stupidité vietnamienne, vraiment trop tôt 
.
Alors entre les 3 différents tarifs qu'on m'a indiqué, en passant par la version où il faut que je rachète 2 tickets supplémentaires plus 3 extras pour les motos, j'arrive finalement à la véritable information à savoir : 160 000 VND par motos embarqués.
Il y avait néanmoins un "quack" dans le fait qu'il était à priori impossible de les charger dans la journée. Ayant trouvé un personnel de bord qui parlait un peu anglais je ne l'ais pas lâché, jusqu'à le suivre dans la cabine de pilotage, afin d'obtenir une réponse à toutes mes questions, mais lui semblait ne pas trop s'en soucier et m'évinçait légèrement.
Ainsi j'étais arrivé à négocier que la compagnie garde les motos durant 24h et les embarqueraient le lendemain. Manus et moi n'aurions alors qu'à venir les récupérer.
Satisfait de ma négociation qui a en tout et pour tout duré 1h30, je prenais place dans le ferry l'esprit apaisé. Quelle surprise ne fut pas de voir les dockers s'activer autour de mes 3 Minsk pour les faire monter à bord... 
!!! On est pas encore dans l'autre hémisphère mais ici ils marchent déjà sur la tête .
A cet instant précis Manus m'attendait. Nos retrouvailles furent pleines d'émotion. Et il fut surpris lorsque je lui montrai l'engin huileux et crasseux que je ramenai. Il fut doublement surpris lorsque je lui expliquai que les 2 soeurettes attendaient sagement au port.
Dans l'euphorie de la situation, ni mes généreux amis ni moi, n'avions pensé aux papiers des motos.
Je dus donc attendre qu'ils me les fassent parvenir par mail.
Manus avait entre temps changé d'hôtel. Il avait réussi à moyenner une belle et grande chambre, climatisée, avec le wifi pour à peine plus cher (200 000 VND au lieu de 150 000 VND) que celle que nous avions quand Sofy était avec nous.
Manus tient à préciser personnellement qu'il a négocié plus que diplomatiquement le prix de cette nouvelle piaule qui coûtait en réalité 380 000 VND en usant de toute sa délicatesse et de son phrasé habituel : "tu me fais un prix ou je te coupe les couilles, te les fais bouffer, brûle ta maison et liquide tous les membres de ta familles les uns après les autres et ça devant tes yeux... alors qu'est ce que tu choisis ?"
Le taulier était un jeune vietnamien répondant au nom de Hung (enfin seulement si vous le prononcez bien) tout à fait charmant et arrangeant. On lui donnait plus tard le surnom "père Hung" .
On approchait d'une date assez particulière... une date que seul Yves B. avait relevé ... il s'agissait de l'anniversaire de Manus. (PS de Manus : "Ouais merci de penser un peu à moi, car pour dire qu'on est en retard sur les articles là ya du monde hein...m'enfin !!!)
Afin de fêter dignement les 33 ans du Christ je pensais lui acheter 33 canettes de bières de la marque "333" et lui disposer en chiffre 33 sur son lit, tout ceci accompagné d'un ptit gâteau d'anniversaire... mais mais mais ce jour là nous étions à la plage ensemble et il assista à ma mauvaise réception après un salto arrière...(PS de Manus : "Tu veux dire la pitoyable prestation où tu t'es ramassé la courge sur le sable ?")
Bilan des opérations de cabri, une entorse de la cheville gauche.
"Alors tu sais quoi gros, anniversaire ou pas, tes bières tu te les cherches ainsi que ton gâteau " lui dis-je entre 2 râles de douleur 
... "et ramène moi la monnaie."
S'en suivit une petite période de convalescence où je ne bougeais pas trop de l'hôtel, période durant laquelle je profitais pour me pencher sérieusement sur la rédaction des articles.... vous avez dû vous en rendre compte .
On se permet d'ajouter une petite note informative quand à la rédaction de notre blog.
Chers lecteurs, suiveurs... chère communauté, vous n'êtes pas sans remarquer que nous nous efforçons d'égayer un maximum nos écrits, de les rendre vivants et de ne pas vous faire louper une miette de notre voyage. Afin d'assurer la plus grande transparence vous devez connaître le processus d'élaboration d'un écrit.
Je prend l'exemple d'un des précédents article "Good morning Vietnam", qui était tout à fait consistant.
1 – Ecriture (sous forme de 1er jet, tout de même 10 pages sur WORD) = 15h
2 - Choix des photos = 2h
3 - Relecture et changement = 4h
4 - Fautes orthographe / grammaire (si si je vous assure qu'on tente de corriger) = 2h
5 - Mise en page de l'article (opération qui se réalise en ligne. Vous comprenez pourquoi on ne met pas de photos plus lourdes) = 5h
Si vous faites le total, on obtient 28h de travail net, ce qui nous donne environ 35h de travail brut dans une entreprise normale française, ou l'équivalent de 165h de travail brut à la SNCF ou à la SECU (ben oui il y a des temps morts pour les cafés, les siestes, les parties de solitaire, les discussions avec les collègues... ).
Enfin bref 1 semaine de boulot d'un employé lambda pour le récit de 2 semaines de voyage, sans oublier que ce n'est pas notre travail et que notre priorité est de vivre notre voyage et ensuite de vous le faire partager.
En reparlant des motos (3 motos pour 2 voyageurs), il me revient en tête une scène d'un Western avec Clint Estwood que mon père affectionne particulièrement. Clint débarque avec le train et 3 méchants l'accueillent le sourire narquois aux lèvres. Les 3 sont perchés sur leur chevaux et Clint sent venir le mauvais coup.
L'un s'exclame en ricanant : "C'est bête il manque un cheval !" et Clint de rétorquer : "Ben non ! Moi j'en vois 2 de trop !" .
C'était simplement une transition pour vous expliquer, sans rentrer dans les détails, que nous avons donné la 3ème moto à Sounny.
Ensuite se mit en place un petit train train dans le vieux couple que nous sommes déjà. Petit déj, écriture du bouquin pour Manus, écriture des articles pour moi, plage, bouffe, bronzage, muscu, foot, tours en motos, PC Room pour poutrer du gobelin, et au moins un soir sur 2 nous nous octroyions un moment bières + films.
Terrain de foot local.
A la muscu.
Manus avec le père Hung
Terrasse sur le "roof" (=toit) où je passai mes matinés bronzette.
Vue du roof de la rue principale de Dương Đông.
Accès à notre plage favorite.
Notre point de ravitaillement favori (BIA = Bière en vietnamien)... et BIA + vin = BIvinA .
Notre marchande de sandwish qui nous voyait quotidiennement.
Un de nos ptit dej (gaufre, riz, sauce et écorse de coco)... miam miam.
Notre cantine chez notre ami Kui (ça se prononce "couille"), où on nous servait des platrées.
Presse pour extraire le jus de canne.
A cela vous ajoutez quelques sorties et repas entre amis avec Sounny mon ami, mon ami Sounny, Stef l'acteur, Olivier le gérant de Phú Quốc Creation, Aline qui travaille à la Veranda (le plus bel hôtel de l'île), Jean-Luc dont on pensait que le nom de famille était "Same Same".
Une vrai petite vie toute bien organisée.
Ptit tour dans la jungle.
Ptite demi journée dans l'hôtel très classe de notre ami Ruan.
Balade sur l'île.
On a mangé du singe... euh non on a goûté du singe car c'était vraiment pas terrible.
A la pointe nord de Phú Quốc on pouvait appercevoir le Cambodge.
De beaux points de vue...
Le marché diurne.
Le marché nocturne.
L'entrée du port.
Le phare.
Un bateau ...
De l'eau et un pont ...
L'école avec les petits vietnamiens toujours en uniforme.
Le côté moins clean du Vietnam. Ils ne se rendent pas compte qu'ils poluent .
Enorme décharge sans réel traitement des déchets 
.
Mais il y a un légère volonté .
Chez nous aussi il y a une volonté... tri sélectif oblige (notez la bombonne d'eau sur la gauche.)
Soirée en compagnie.
Soirée en bonne compagnie.
Soirée en TRES bonne compagnie... A l'occasion de la crémaillère d'Aline (chapeau blanc).
Ce qui est dommage à Phú Quốc c'est qu'il y a de magnifiques plages, mais que par période il faut se méfier des méduses. Mais ce n'est trop le genre de chose dont vous vous souciez tant que vous ne vous en êtes pas aperçu.
C'était un peu le cas de notre ami Stef, qui, matinal comme un coq (qui se transformera bientôt en poule mouillée ), allait toujours se faire ses 700 mouvements de crowl avant d'entamer une journée (oui 700 bien compté, 327 à l'allé et 373 au retour à cause de la fatigue).
Le pauvre il en a développé une psychose depuis le moment où je lui ai raconté en avoir déjà rencontré. Le comédien ne faisait pas de comédie et était médusé. Dorénavant, tous les jours il en voyait . J'exagère un peu, mais depuis il ne prend plus de sachet plastique pour emballer ses courses .
Sounny est le roi pour se faire comprendre dans une langue qu'il ne parle pas. Il emploiera des mots en anglais, en vietnamien, en italien, parfois même en français vous illustrez tout ceci de magnifiques gestes (rappelons qu'il est italien ) et tout le monde le comprend... ou du moins fait semblant de le comprendre .
Il avait une copine Hang qui ne parlait que vietnamien, voici 3 exemples distincts de ce qu'il pouvait lui dire :
1 - Sounny ngay mai motobike NON !!! Same same Zean-Louc ! = Demain je veux faire une plaque pour ma moto, comme Jean-Luc la dernière fois!
2 - Sounny ngay mai anh NON !!! Same same Zean-Louc ! = Demain je veux manger des rices noodles avec du porc dans le joli petit restau, comme on était avec Jean-Luc !
3 - Sounny ngay mai bain NON !!! Same same Zean-Louc ! = Demain je veux aller me baigner à la plage où on était avec Jean-Luc !
Sur la vidéo il n'est pas en forme, mais il était réellement très fort.
Avec son charisme du 1er instant, Sounny fait beaucoup de rencontres. Il nous a présenté à Mme Catherine. Mme Catherine est une vieille vietnamienne vivant sur l'île. Elle parle français, le comprend très bien, mais ne vous écoute pas .
Elle poussait la chansonnette à l'occasion.
Elle est très gentille, elle a organisé un repas dans sa maison et convié Sounny, Stef, Manus et moi. Ce fut notre 1er repas local de chez local.
L'intérieur des maisons vietnamiennes est très démuni. Ainsi lorsqu'en France vous passez un coup d'éponge sur la table, au Vietnam on passe un coup de balais. Ou lorsqu'en France vous vous installez sur votre chaise, au Vietnam vous vous posez simplement en tailleur à même le sol.
Nous avons goûté à de très bonnes choses. Le concept est sympa, vous saisissez une galette de riz (les mêmes que ma maman avait confectionné à Hoi Han), la trempez dans de l'eau (pour qu'elle ramollisse et colle), vous la garnissez de ce que vous trouvez dans les plats (légumes, viandes, fruits de mer), vous roulez tout ça comme un énorme bédo (c'est là qu'on a toujours du mal) puis vous l'imbibez de la sauce de votre choix avant d'y mordre à pleine dents.
Ce sont simplement d'énormes nêms crus... "huuuummm tè tè bon !" 
Le quartier où elle résidait.
Nous avons également passé une belle journée balade dans le sud.
Capture de crocodiles .
Mais une fois la magie de ce charisme essoufflée, un Sounny plaintif accompagné de quelques jérémiades se dresse devant vous. En fait Sounny est comme un buffet apéritif; au départ les gens en raffolent et se ruent dessus, mais une fois que vous en avez fait le tour vous êtes gavés .
La vie suivit son court, ma cheville guérissait doucement mais sûrement, les articles s'enchaînaient à la vitesse grand V (à tel point que vous n'arriviez pas à suivre ), le gros entamait le tome III de son ouvrage héroïque fantaisie... tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde. Il était peut-être simplement temps de se poser la question de quand nous allions partir.
A propos de partir, c'est Stef qui nous devança. Son retour en France était prévu le 6 mai. Olivier lui organisa un petit pot de départ avec nourriture et boissons. Nous étions un petit comité de 6, à nous rouler des assortiments de nourriture dans des galettes de riz tout en se rinçant le gosier au Rhum-Coca. Les amis vietnamiens d'Olivier ne connaissant pas ce breuvage, l'avaient déjà précédemment baptisé le "Coca-Phap" (Phap = Français en vietnamien).
On a tenté de mettre Stef sur le toit, lui qui de coutume ne boit pas trop, mais il s'en est tiré comme un pro... je n'en dirais pas autant du vietnamien qui trinquait tout le temps avec moi, et qui, quittant prématurément les festivités, s'y est repris à 3 fois avant de saisir ma main afin de me saluer .
Bonne route, ou plutôt bon vol Stef. Tu salueras la France et les français de notre part. Fais attention, ça caille là bas .
Maintenant il est l'heure de notre départ... car c'est à toi qu'appartienne le règne la puissance et la gloire pour des siècles et des siècles... AMEN moi la clé de 12 Manus, allez grouille-toi !
Oui, un check-up des motos s'imposait. Changer un câble d'embrayage, remonter une nouvelle plaque d'immat, ressouder le porte-bagage, trouver une vis pour le feu qui pendouille, faire les assurances, acheter 2 nouveaux casques, 2-3 morceaux de scotch, le plein et voilà c'est partit !!!
Le 15 avril 2010 nous embarquions sur le Superdong afin de regagner la terre ferme... nous avions pris celui de 13h évidemment .
