Au coeur du Vietnam

Publié le par Bob & Manus

Le 15 avril nous arrivions fièrement avec nos motos à Rach Gia .

 

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Un petit goût de déjà vu nous envahissait , le port, l'hôtel, la ville. Comme cette sensation doit être partagée et qu'on adore vous embêter, on va vous en ajouter une couche avec photos à l'appui.

Néanmoins de beaux endroits, des scènes simples de vie et de magnifiques clichés de couché de soleil, personne ne s'en lasse.

 

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Les 2 ferrys dont notre "Superdong".

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Bui-bui à popcorn.

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Manus et moi... copains comme cochons.

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Ce soir là, nous avons eu droit à une coupure de courant générale dans tout le centre durant plus d'1 heure.

 

Notre programme était de rejoindre Ho Chi Minh city, de faire un tour à Dalat (ville la plus francophone située à 1500 m d'altitude), puis Mui Ne (bel endroit balnéaire) et tout ça en motos... avec nos belles et fiables 125 cm3 Minsk.

Le trajet Rach Gia – Ho Chi Minh représentait 265 km, mais sur les routes ou pistes du Vietnam on ne peut pas torcher ça en 3h.

 

Départ vers 11h, un sentiment de liberté nous inondant jusqu'au bout des doigts, le périple débuta sous un soleil de plomb. La route fut poussiéreuse, souvent encombrée, fatigante, mais tellement enivrante. Les multiples et nécessaires pauses (afin de changer une bougie, retendre un câble d'embrayage, ou plus naturellement faire le plein où tout simplement se reposer) ont rythmé le trajet.

En fin d'après-midi on traversa le pont de My Tho où nous étions allés visiter le Delta du Mékong avec mes parents.

 

 

Ca ne posait aucun problème d'arriver dans la nuit (vers 19h) puisque nous connaissions déjà notre lieu d'hébergement. A quelques mètres de notre "room", la vieille brelle soviétique que chevauchait Manus stoppa net. Après un check rapide de 2 bonnes heures concernant les éventuelles pannes, le mécano que je suis diagnostiqua une panne d'essence. Les deux lasy (= paresseux) que nous sommes devenus s'entendirent à laisser la moto sur un parking au bout de la rue et de préalablement prendre possession de nos appartements, d'y déposer nos "énooooormes" sacs, de se débarbouiller et enfin de se sustenter (et non pas tenter de se sucer ). Requinqués superficiellement, mais non moins éreintés, nous décidâmes de nous occuper de notre chère moto un tant soit peu capricieuse durant la journée. Nous espérions qu'elle ne nous fasse pas la tête à avoir fait le pied de grue...

 

- Oh Bob, elle est où la bécane ?

- Ben je sais pas, on l'avait laissé là !!!

- T'es sûr, c'était pas dans l'autre rue ?

- Ben non c'est sûr c'était ici .

- Heu tu crois quand même pas qu'on nous l'a volé, une Minsk tant convoitée, abandonnée, sans antivol, sans clé de démarrage, avec un écriteau "servez-vous"... je le crois pas.

- Ben merde alors, mais peut-être que le mec qui nous l'a piqué va venir rouspéter pour qu'on lui fasse le plein alors viens on s'arrache avant que ça chauffe .

 

Non sans rire, on pensait sincèrement pas qu'on puisse voler une moto en début de soirée et en si peu de temps... une leçon à retenir.

 

Le lendemain pour nous consoler, nous sommes partis faire quelques emplettes afin de remplir notre frigo.

 

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A partir de fin mars en Asie c'est le début de la saison des pluies, que tout le monde appelle grossièrement la "mousson".

La mousson est le nom d'un système de vents périodiques des régions tropicales (actif particulièrement en Asie du sud). Le mot est généralement employé pour indiquer la saison durant laquelle ce vent souffle et qui est caractérisée par des précipitations très fortes, et aussi pour nommer les précipitations qui sont associées à ce vent. La mousson est causée par le fait que la terre s'échauffe et se rafraîchit plus vite que la mer. Au printemps, les températures terrestres s'élèvent progressivement et la terre atteint une température plus élevée que la mer. L'air chaud de la terre tend à s'élever, créant une zone de basse pression locale au niveau du sol. Cela crée un appel d'air et un vent extrêmement constant souffle alors de la mer vers la terre. Elle dure de mars à octobre, elle est irrégulière et imprévisible.

Je sais que mon papa doit être content d'avoir lu ceci, pour tous les autres, on se détend, le récit continue .

 

Afin d'illustrer, voici une petite rincée vu de notre balcon.

 

 

Dès le lendemain, nous sommes retournés voir nos amis qui tenaient l'agence de voyage, située au pied de l'hôtel où l'on avait logé lors de notre 1er passage sur Ho Chi Minh. Nous avons directement été invités à nous joindre au groupe pour une soirée karaoké. Ce fut les prémisses de notre intégration au coeur du monde vietnamien.

 

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A ce moment là nous avons fait le bilan : une piaule pas chère, un frigo bien rempli (quoi il est déjà vide ??? ), une ville sympa, un groupe d'amis et une moto pour 2... euh "Dalat" et "Mui Ne" ce sera pour une autre vie, depuis le temps qu'on voulait s'immerger avec des locaux.

 

Le 20 avril est réservé à la célébration de l'anniversaire de la mort de l’empereur 1er Hùng, il y avait de l'animation dans les rues et un feu d'artifice que nous n'avons pas eu la chance de voir (ou peu être la chance de ne pas avoir vu ).

Hùng Vương est le premier roi connu du Vietnam et désigne plus largement la lignée de rois vietnamiens qui en est issue, et dont les membres sont tous nommés Hùng Vương. Les rois Hùng sont considérés aujourd'hui comme les fondateurs du Vietnam et sont célébrés comme tels depuis que le gouvernement vietnamien a décidé de célébrer leur souvenir chaque dixième jour du troisième mois lunaire.

 

Notre amie Hien nous proposa de nous présenter sa famille, sans oublier de nous préciser que "Buôn Ma Thuôt" est un petit village complètement paumé en campagne et que sa maison n'offrait pas de commodités particulières. Il n'en fallait pas moins pour nous motiver, nous qui recherchions de l'authenticité et du traditionalisme, nous étions servi.

Nous avons tenté de dormir dans le bus de nuit mais sans succès, ainsi arrivés tôt dans la matinée du 26 avril notre 1ère activité, après la séance des présentations, était de faire la sieste jusqu'au moment du petit déjeuné.

La famille de Hien se compose de ses 2 parents (Papa oi et Mama oi), ainsi que de son plus jeune frère Cu. Leur nom de famille n'est pas "oi"... c'est simplement un signe affectif que l'on emploie lorsqu'on appelle quelqu'un. On site son prénom suivit de "oi" et il vous répond simplement "oi".

- Manus oi...

- Oi...

 

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Sa maman travaille dans une administration, son papa travaille dans une fabrique de café, son frère poursuit tranquillement ses études au lycée.

Le village de Hien est situé dans une zone très fertile, où plantations de caféiers et d'arbres à fruits en tous genres pullulent. Ces parents possèdent une belle maison, un magnifique jardin (environ 1 hectare), un puits, quelques volailles et bovins. Les toilettes sont inexistants, on comprend simplement pourquoi leur jardin est si fertile smile. La douche est simplement un espace cloisonné par du béton ou vous trouverez un tuyau d'eau courante. La vaisselle se réalise dans de grosses bassines métalliques. Enfin, les couchages sont dures et ne présentent que peu d'intimité puisque il y a un lit dans le salon et que les enfants peuvent très bien dormir avec les parents etc...

 

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Après une sieste qu'on pourrait classer de moite (car il faisait très chaud, lourd et la clim n'étant pas de série dans les maisons de campagne ) le réveil fut pénible. Ce climat n'avait pas arrangé mon problème de circulation et qui avait déjà durant la nuit en bus transformé mes jambes en poteaux de foot.

 

- Gros c'est un plâtre que tu portes ?

- Nan c'est ma cheville 

- Oh pardon !!!

 

Le ptit déj était copieux et lorsque vous êtes invités chez des vietnamiens le respect et la bienséance font que vous êtes comme un coq en pâte.

De toute manière le respect est une notion fondamentale au Vietnam et on s'accordera même à dire dans l'ensemble des pays asiatiques que nous avons traversés. Je pense qu'en France le mot "respect" ne doit exister plus que dans les dictionnaires. Au Vietnam, ce respect est remarquable dans les gestes comme dans le langage et s'applique surtout selon l'âge. Vous trinquerez par exemple de différentes manières si vous êtes le plus âgé ou le plus jeune. Le plus jeune tiendra le verre à 2 mains (une sur le verre et une en-dessous) et s'appliquera à maintenir son verre plus bas que celui de son aîné lorsqu'ils s'entrechoqueront. Dans le langage, le "il" et "elle" ne sont pas les mêmes si vous êtes plus jeune, du même âge, plus vieux ou très vieux. Il en est de même pour certaines tournures de phrases. C'est un peu compliqué, ça nous dépasse complètement, mais c'est tellement intéressant de pouvoir constater tant de différences culturelles.

 

La lourde journée se déroula simplement : jeux de cartes, présentation du voisinage, de la famille alentour, de la carrière où des travailleurs maîtrisaient l'art du cassage de cailloux... Pas comme moi car je me suis plutôt révélé ridicule à cette exercice.

 

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Je tiens à préciser pour ceux qui oseraient imaginer que je manque de force, qu'il est inutile de taper de manière puissante, il suffit de taper plusieurs fois au même endroit avec l'arrête de la masse... et c'est franchement moins évident que de fendre du bois .

 

Le soir venu, une petite sauterie s'organisait. Afin de préparer le repas, Manus s'était proposé d'emmener Mama oi faire quelques courses tandis que moi je m'occupais de zigouiller le canard et la poule.

 

La fuite de Manus.

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Les pauvres victimes avant que je leur cloue le bec.

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Le carnage.

 

Ca a laissé des traces dans mon esprit et sur la chemise de la tante à Hien , néanmoins moi quand on me dit de couper, je coupe... Je pensais qu'il fallait décapiter le pauvre canard et non pas simplement faire une entaille... Mon essai sur la poule fut plus concluant.

Ensuite, on déplume minutieusement les pauvres bêtes (je dis les pauvres car avec mon habilité légendaire j'ai dû les faire souffrir ), puis on les cuisine au feu de bois ou au pot.

 

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Tout est près, on commence l'apéro à l'alcool de riz... la soirée peut commencer .

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Cette veillé là, un petit comité de 10 personnes était installé autour d'un excellent festin, où la déshydratation dû à une chaleur pesante a été remédiée grâce à du "rice alcool" et à une préparation maison qui tenait plus du détergeant caustique que de la boisson.

L'ambiance était chaleureuse et détendue, l'oncle de Hien (que l'on qualifiait de "steak" au vue de sa carrure et de son travail... "casseur de cailloux") nous proposa une séance de bras de fer, où finalement il finit 3ème, Manus 2ème et moi 1er.

Nous avons d'ailleurs finit la soirée dans sa maison, à se déchirer le ventre aux fruits frais et aux fruits macérés et fermentés .

 

Le lendemain, nous nous sommes organisés un ptit match de foot où Hien et son frère nous ont surpris de technicité. Sur ce coup là, les bleus ont tout de même gagné .

Ensuite, nous sommes partis à la cueillette d'un fruit qui s'appelle "Qua Me", qu'il faut ramasser par terre et ne garder que les graines (on jette le fruit). Nous les avons fait cuire directement dans des cendres ardentes... ça ressemblait légèrement au goût de nos châtaignes huuuummmm.

 

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En fin d'après-midi il était venu l'heure des au-revoirs puisque nous reprenions un bus de nuit. Ces au-revoirs furent tristes et nostalgiques comme bien des fois. Cette ambiance au coeur du Vietnam était touchante et authentique, Hien et sa famille ont réellement le coeur sur la main.

 

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De retour à Ho Chi Minh, il fallait pallier à la fatigue... Haaa ce fut un plaisir de retrouver notre bonne chambre climatisée, où 2 heures de fraîche sieste suffirent à distinguer à nouveau les malléoles de mes chevilles constamment dilatées par la chaleur.

Une fois requinqués il semblait logique de refaire le stock afin de pouvoir nous remettre de nos émotions et échanger sur cette fabuleuse aventure .

 

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Le 30/04 ce fut la célébration de l'anniversaire de la libération du Sud Viêt Nam (cette partie historique est abordée dans l'article "Good morning Vietnam"). Ce soir là, nous sommes allés assister au feu d'artifice dans un joli parc. Le feu d'artifice était très joli, avec ce que tout le monde pensait être le final, mais qui ne l'était pas, puis c'est interrompu brusquement alors que cette fois-ci personne ne s'y attendait. 10 minutes plus tard, alors que les spectateurs s'en allaient, le feu reprit afin de consumer les dernières cartouches. Ce genre de spectacles restera un mystère quand à leur réussite pour les asiatiques. Ils ne savent vraiment pas faire, mais ont le mérite d'essayer.

 

Le 31 avril, notre visa commençait à s'essouffler, et les 2 sédentaires que nous étions devenus ne se voyaient pas quitter les terres vietnamiennes si rapidement. Zouuuhhh un bref passage à l'agence de voyage de nos amis afin d'obtenir une prolongation de 1 mois ...

 

Le 1er mai (journée INTERNATIONNALE du travail... il faut le préciser et vous comprendrez que ce jour là a une grande valeur à nos yeux ), nous enfourchâmes les motos de nos hôtes vietnamiens afin de nous rendre à Long An (environ 2 heures de route) dans la famille de Tien.

Le trajet ne fut pas trop éprouvant, mais quelle fut notre surprise lorsqu'en arrivant à quelques centaines de mètres de notre destination nous constatâmes qu'un numéro de funambule nous y attendait. En effet, habitant au coeur de cultures desséchées, il fallait emprunter un chemin surélevé d'un bon mètre, sinueux et étroit qui séparait les champs et qui présentait l'unique et seul passage.

C'est la boule au ventre que nous nous sommes essayés à cet exercice dont nous nous sommes sortis indemnes mais non sans frayeurs.

 

A peine arrivés et les présentations faites, les oncles de Tien nous ont pris sous leurs ailes. Verdict de l'opération "bienvenue"... 20 cadavres de bières avant qu'elles n'aient eu le temps de réchauffer .

 

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L'intégration réussie, nous avons fait la tournée de l'ensemble de la famille qui habitait aux environs. Ayant dû reprendre le chemin tant redouté, nous pouvons vous certifier que la bière accentue l'acuité (et non la "cuité" ) à tenir l'équilibre sur une moto... à moins tout simplement qu'elle désinhibe l'appréhension du danger... faut voir !

 

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Il fut tout à fait intéressant de constater l'endroit aride et isolé où pouvait vivre ces gens. Les conditions de vie sont simples et réduites à l'essentiel, mais ne s'en trouvent pas nécessairement moins insalubres. Certaines maisons sont même plutôt modernes.

 

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C'est la famille à Tien qui fournit les environs en eau, grâce à cette instalation plutôt archaïque.

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Avec cette chaleur tenace et le trajet, mes membres inférieurs n'avaient pas trouvé mieux que de gonfler à nouveau (je parle de mes chevilles) et de me les "gonfler" par la même occasion... C'est donc les jambes lourdes (pour ma part) que nous sommes retournés chez l'oncle qui nous hébergeait. Celui-ci était un fermier trapu qui distillait son propre breuvage. C'est en pleine après midi qu'il décida de nous le faire goûter. D'un geste de la main, accompagné d'un hochement de tête qui restera graver à vie dans nos esprits, le "farmer" (tel qu'on le surnomma) nous invita à partager l'une de ses pauses alcoolisées de la journée.

 

- Qu'est qu'on fait Manus, on se risque sur le bizarre ?

- Tiens, Tonton a sorti le vitriol, lança Tien qui sortait de la cuisine au même moment.

- Pourquoi tu dis ça ? Il a l'air pourtant honnête, lui demandai-je.

- Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça il a l'air assez curieux, constata Manus.

- C'est une recette qui a traversée les générations, ils ont tenté de le commercialiser du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y a des clients qui devenaient aveugles, alors ça faisait des histoires...répondit Tien

 

Manus s'y essaya le 1er dans un silence absolu et sous le regard attentif des autres participants.

- Allez................. Ha faut reconnaître, c'est du brutal !

- J'ai connu une polonaise qu'en prenais au p'tit déjeuner... lui dis-je afin de me rassurer. Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme, lui murmurai-je entre 2 toussotements.

 

Ensuite les langues se délièrent et la langue vietnamienne coulait presque aussi naturellement que cet étrange breuvage dans nos entrailles. La partie de carte qui suivit fut très animée .

 

Plus tard, notre taux d'alcoolémie ayant légèrement décliné, la famille de Tien s'activa à mettre la table... sans oublier de remplir les verres.

L'ambiance était plutôt détendue, et l'oncle francophone, qu'on pourrait qualifier de courageux, m'avait même pardonné de l'avoir battu au bras de fer en début d'après-midi .

La soirée se poursuivit joyeusement et des "100%" ou "môt, hai, ba... Yooo" raisonnèrent autant de fois que les verres tintèrent.

 

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Le lendemain c'est papi (88 ans) qui tenait la baraque.

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Même le chien tenait une meilleur forme .

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Petite chansonnette du propiétaire concernant sa célèbre maison au 100 pylônes (en bois et minutieusement sculptés) que nous avons visité.

 

Nous sommes restés 3 jours en leur compagnie, les nuits étaient chaudes et les ventilateurs ne rafraîchissaient pas suffisamment mes jambes pour qu'elles puissent retrouver une apparence respectable.

 

- Tiens gros ta remis ton plâtre ? Mouah ah ah

- Ecrases !!!

 

Ce moment fut encore une fois authentique, simple et tellement inoubliable.

Le 4 mai au matin, nous avons pris la route afin de retourner sur Ho Chi Minh.

 

La suite fut une vie simple et organisée autour de réveils tardifs, de sorties avec nos amis, de sport, de parties d'échec (James nous déplacons notre cavalier de B8 en C6 ! A toi de jouer ), de buvage de bières et de remplissage de frigo .

Les 40° degrés diurne était pénible à supporter et nécessitaient des prises de douches régulières et fréquentes.

 

Le shop où on louait notre chambre.

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Le "Geek" (accroc aux jeux vidéos) qui bossait au shop et qui passait tout son temps à poutrer du gobellin et à faire des micros siestes .

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Une de nos nombreuses parties d'échec.

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Ptit dej' typique.

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Concours de Donuts (15 en 12mn) où j'ai échoué faute de temps.

 

Le shop 89 ou nous avions l'habitude de manger des "noodles soups" durant la journée.

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Ou alors un Kebab au poulet miam miam.

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Le "Mimosa", resto incontournable de Saigon situé au 88 Bui Vien street. Il ne paie pas de mine, mais la cuisine (bon marché) y est toujours délicieuse.

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Ptit tour au marché...

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... avant le repas entre amis.

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Soirée d'anniversaire.

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Baston dans la Bui Vien street... rare, voir unique mais on était là.

 

L'enseigne représentative du bar "Crazy Buffalo" au bout de la Bui Vien street.

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Entrainement de Badminton dans le club de Hien.

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Le 13 mai nous nous sommes rendu à Vung tàu (ville balnéaire) pour le week end.

La route ne fut heureusement pas trop longue (100 km en 2h30) mais caniculaire et poussiéreuse... Nous avons campé 1 nuit sur la plage privée de la police locale. Un de nos amis avait une connaissance de l'université qui travaillait dans la police (hé oui au Vietnam ce n'est pas lorsqu'on rate ses études qu'on échoue dans la police ).

 

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Beau soleil de l'après-midi.

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Hé non... celui là c'est bien un levé de soleil !!!

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Le phare.

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Le christ rédempteur perché sur la colline.

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L'ascension présentait de beaux stops.

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Belvédère qu'offrait la nuque du Christ.

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Le lendemain sur le retour, nous avons fait une pause dégustation de lait provenant de vaches importées de Hollande... miam miam c'était vachement bon.

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Vous vous rappelez sans doute de notre ami Stefan Elbaum (l'acteur rencontré à Phu Quoc). Il était retourné pour quelques semaines sur Paris, avant de revenir définitivement au Vietnam. C'est donc tout naturellement que nous avons pris contact avec lui afin de se revoir.

Nous avons passé de très bons moments ensemble et surtout réussit à le convertir à notre boisson houblonnée favorite .

 

Le 19 mai fut une soirée spéciale pour nous. Ce fut la célébration de nos 1 an de voyage. On va simplement vous dire que la vidéo postée ce même jour a été faite en début de soirée... .

 

Nous avons trinqué à la "Fifth Ocean" (notre breuvage russe favoris sur Saigon).

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Le 25 mai nous nous sommes rapproché de la frontière cambodgienne en faisant un dernier stop incontournable (mais dont je me serrais passé) à Phù Quôc. Pour nous y rendre nous n'avons bien évidemment pas pris une moto pour 2, ainsi nous avons emprunté le bus n°2 puis le minibus jusqu'à Rach Gia (bonne mémoire... n'est ce pas James  !!!) sans oublier préalablement de respecter le "deal" qui était de donner la moto... Stéfan s'en ait trouvé ravi .

 

Les anciens et malheureux propriétaires qui avaient une triste "minsk" .

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Le nouveau et heureux acquéreur... on te dit au-revoir et à bientôt .

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Arrivé au port de Phù Quôc tout était déjà arrangé. Un ami venait récupérer Manus en "motorbike" tandis que je me faisait les 14 km à pied avec mon packtage. Les taxis, minibus et motorbikes s'arrêtaient les uns après les autres dans l'espoir de m'emmener... business oblige. Plus tard ce fut même de simples gens qui souhaitaient me conduire gratuitement. Pour eux, il est tellement impensable que quelqu'un puisse vouloir marcher sur une distance aussi longue (eux qui enfourchent leur motorbike pour tous trajets supérieurs à 30 m) qu'ils en devenaient un petit peu insistants.

Finalement cette promenade se termina juste avant la nuit, j'ai transpiré comme dans un sauna durant 2h20 avant de retrouver mon acolyte dans l'hôtel du "père Hung".

Nos anciens réflexes et habitudes se remettait en place à l'image du ravitaillement dans le frigo .

 

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Peu après dans la soirée, nous sommes allés faire notre séance de muscu dans notre salle attitrée... mais à mon grand regret, mon petit corps si faible s'est effondré. Les symptômes de la grippe m'ont envahi à une vitesse fulgurante. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire je me suis retrouvé au lit et cela pour les 48h qui suivirent.

 

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Après ce laps de temps j'ai pu recommencer doucement à m'alimenter, mais sans appétit. Au bout de 5 jours j'étais à nouveau d'aplomb et il ne restait à peine qu'une après midi pour aller à la plage avant de faire nos valises pour définitivement quitter le Vietnam...

 

Le mauvais temps nous encourageait à quitter les lieux.

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Le 2 juin nous quittions Phù Quôc avec le ferry de 13h pour se rendre à Hà Tiên, la ville limitrophe avec le Cambodge. Le ferry de la veille affichant complet, nous nous sommes présentés à pied au poste de frontière avec 1 jour de retard sur notre visa. Cette simple, seule et réelle excuse fut suffisante pour le douanier qui s'en tamponnait et nous tamponna l'accord de sortie .

Nous laissions donc derrière nous 5 mois passés dans un pays qui nous a énormément plu, mais l'aventure devait continuer et l'excitation de la découverte se faisait à nouveau ressentir.

 

Bye bye Vietnam...

Publié dans 19 Vietnam

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V
Notre visite à Dalat a été mémorable pour de nombreuses raisons. <br /> Le trajet est long mais utile. Notre chauffeur était fantastique, s'arrêtant en chemin pour voir une ferme de café et de fraises de près. C'était rafraîchissant de ne pas voir de magasins de souvenirs, mais de véritables exploitations agricoles. La cascade, les montagnes russes et le téléphérique étaient excellents et valaient aussi la peine.
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C
Ho Chi Minh-Ville est un endroit idéal pour explorer la culture et l'histoire du Vietnam. De nombreux lieux historiques à visiter à Ho Chi Minh-Ville, tels que le port de Nha Rong, le tunnel de Cu Chi, etc. De plus, explorer la cuisine de cette ville est aussi une activité à ne pas manquer. J'aime particulièrement la rue piétonne Bui Vien.
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J
<br /> Salut les gars,<br /> <br /> Dans la famille lavergne je demande le fils:<br /> <br /> -Bob ?<br /> -oui!<br /> -j'ai quelque chose à te chanter<br /> -ah oui ?!<br /> -ouvre grande tes oreilles et ecoute<br /> <br /> Joyeux anniversaire !<br /> joyeux anniversaire!<br /> joyeux annniiiiversaiiiiire!<br /> joyeux anniversaire ..<br /> <br /> -Merci trop sympa<br /> -c'est normal, j'attendrai l'écho à ma petite mélodie le 7 octobre prochain<br /> - ??<br /> -pour notre petite partie d'échec , j'ai bien noté l'avancée de ton pion pour préparer la sortie de ton fou mais à propos de fou je sors le mien de F1 en B5.<br /> <br /> bonne route<br /> <br /> james<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Merci James... La date est noté... et dans mon fichier où je suis notre partie d'échec...<br /> <br /> <br /> ++ Bob<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Ahhhh, oui, le 15 aout,<br /> Jayeeux anniversaire Hugues Louis .<br /> <br /> Yves.b<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Merci monsieu Yves B. Le 2ème que je fête sur la route.<br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> Bon anniversaire Boris, buvez une bière pour nous!!!<br /> On pense à vous.<br /> bises<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Merci trop gentil...<br /> <br /> <br /> Bisous Bob<br /> <br /> <br /> <br />