Thailande avec Elsa et vaness
Bon ce coup-ci c’est moi... l’écrivain qui ne sait plus où il a mis sa plume... qui va s’y coller à l’écriture de cet article. Nan parce qu’à force de rien foutre de mes 10 doigts, pour sûr, c’est une violente flemmingite aiguë qui se trame dans mon ombre. donc...
AHHH la Thailande. Ben en fait c’était vraiment bien. Un peu différent mais sans plus. Quoique certaines fois... oh pis nan c’est sans importance. Donc pas trop mal dans l’ensemble. Voilà !
THE END...
- Euh gros tu nous fais quoi là 
!
- Ben quoi je l’ai écris l’article nan ? comme prévu quoi 
.
- Ta pas le sentiment qui manque quelque chose ?
- Une virgule peut-être, ou un point nan ?
- Plusieurs je dirais même et d’ailleurs si tu pouvais y mettre quelques mots entre, ce serait vraiment bien.
- Ok j’ai compris, je vais tacher, nan tenter de puiser dans mes ultimes ressources désormais vitales pour écrire quelques lignes. Mais tu auras peut-être ma mort sur la conscience.
- Tu auras une maaaaagnifique place au funérarium si ça devait être le cas...
- C’est vrai ? Bon ok alors, je vais m’y mettre !
3 Juillet, vers les 8 plombes du mat où un truc comme ça, nous arrivions par voie ferroviaire, dans la capitale thaïlandaise après avoir pioncé comme des rats morts sur des sièges de fortune, transformés en un clin d’oeil en couchettes plutôt confortables il faut dire.
Mieux qu’à la SNCF... si si je vous assure !
Premier ressenti, frappant pour ainsi dire, nous sommes revenu en France. La périphérie de la ville ressemble étrangement à celle de Grenoble ou encore de Lyon. Des similitudes marquantes éveillant malgré nous un souffle de déception car nos esprits perpétuaient à flotter sur la magnificence naturelle et sauvage que nous avait offert le Laos. "Pour du contraste, c’est du contraste". Bon il faut dire qu’une fois déposés au coeur de l’une des rues les plus fréquentées de la ville, nous avions très vite compris dans quoi nous venions de mettre les pieds...
Notre amie Néo-zélandaise "Jackie" avec qui nous avons fait le voyage de la frontière jusqu’à la touristique et très célèbre rue du nom de "Khaosan street".
... il s’agissait d’un vivier à V.V.F.S.J (Voyageur Venu Finir Ses Jours). En effet, après un rapide examen exercé sur plusieurs spécimens, d’un accord immuable nous décidâmes d’élaborer une hypothèse on ne peut plus sérieuse et objective.
- Mec, si on reste longtemps ici on va finir comme eux c’est sûr...cheveux longs et gras, barbe à la père-noël couleur huile de vidange et les yeux qui respirent l’alcool. Sans parler de la tenue vestimentaire qui...ben nan sans en parler j’ai dis.
Bref, on nous avait annoncé la couleur.
Cherchaille et trouvaille d’une Guest house pas chère...
Pas de cherchaille mais de trouvaille quand même d’un ptit cave venu m’chercher, les grands mots et tout...du nom très Alsacien de "ERWIN".
Erwin était venu en éclaireur. En fin d’après-midi ses amis le rejoignèrent.
De G à D : Viviane, Pierre-Yves, Nassim et Erwin, venus tous les 4 passer un mois en Thailande.
Alors que j’entretenais avec notre nouvel ami, un dialogue riche en vocabulaire et particulièrement enrichissant (ça change des houuuaiiii raaaahhhh piiizzzzaaa de Bob), un cri épouvantable surgit de notre chambrée commune. Tel un valeureux héros sans peur et sans... être pour autant rassuré, j’ouvris violemment la porte, décidé à créer un véritable effet de surprise et accessoirement projeter cette image qui me sied si bien, celle d’une entité majestueuse, vierge d’impureté, évocatrice du respect le plus total et d’une infinie supériorité à tous points de vue... en fait foutre les boules à cet hypothétique agresseur venu s’en prendre à mon ami... lorsque j’aperçu, notre brave Bob se tenant debout, les yeux écarquillés, un billet de banque à la main. Là je lui demanda, le genre réservé vous me connaissez, mousse et pampre :
- Mais que t’arrive-t-il mon cher ami ?
- Je savais bien qu’on était revenu en France !!! Son expression mélangeait la peur et la mélancolie. La lourdeur étouffante de sa déception vint aussitôt investir la pièce d’un silence de tombe.
Je décida de le rompre en engageant l’interrogative.
- Qui a-t-il sur ce billet de banque qui puisse tant te faire croire que nous sommes en France ?
Il leva péniblement les yeux sur moi, son regard se noyait dans les abysses d’une tristesse incommensurable. D’un geste las il me tendit la main et me lança d’une voix monocorde, "vois par toi même". Je posa alors mon regard
- OH MON DIEU NANNNNNN PAS LUI ARGGGHHHH !!!
Eh bien si...Jean-luc Delarue était parmis nous !!!
De son vrai nom Bhumibol Adulyadej (né le 5 décembre 1927), couronné en 1950 sous le nom dynastique de Rama IX, est l'actuel roi de Thaïlande. Souverain constitutionnel, il est chef de l'État et protecteur des religions de Thaïlande. Selon le quotidien The Independent, il est en 2009 le dirigeant politique le plus riche du monde, avec une fortune estimée à 23 milliards d'euros.
Le reste de la journée nous partîmes barouder dans la ville entre temple et Bouddha accompagnant le quatuor devenu nos voisins de palier.
Democracy Monument.
Site de Wat Indraviharn où se trouve le Big Bouda.
Le Big Bouda mesurant 42m.
Anantasamakhom Throne Hall
Un monument à l'effigie de Rama IX, comme il y en a à chaque carrefour...
Wat Benchamobophit
5 juillet de l’an 2010. Une excitation sans précédent investi Bob. Nous sommes en milieu d’après-midi et 2 françaises (Elsa et Vanessa) ne vont pas tarder à afficher leurs petites bouilles dans le hall d’arrivée de l’aéroport de Bangkok.
Ché pas pour vous mais pour moi entre l’entrée de l’aéroport et une campagne de pub pour l’émission de Jean-Luc, je vois pas de différence, mais bon "ça se discute" me direz-vous 
!
C’est sans conteste le visage de sa promise, Elsa, qu’il n’a pas vu en chair et en os depuis maintenant plus de 13 mois qui rend "le gros" en état pré-épileptique. Vanessa quant à elle est l’une des amies de Elsa venu partagée cette aventure en Thailande.
- Nelson en direct de l’aéroport. Pouvez-vous nous dire ce qui s’y passe mon cher Nelson ?
- Off course Sir, they say : Slurpp, Gloupss, schmoutzzz, slurppppp, "essuyage de bave", et re-smoutzzz !!!
- Merci pour ses explications mon cher Nelson ! Je reprends l’antenne.
Elsa et Vaness préparées à la culture locale ... Elsa a le chapeau bleu et Vaness le rouge.
Après les salutations d’usages nous partîmes 500... oups pardon, nous partîmes pour le centre de Bangkok direction notre Guest House. La première journée sera sous le signe de la récupération et du décantage. Plus tard, les présentations faites avec le petit groupe d’Erwin, nous voilà partis tous les 8 pour un dîner aux alentours de Khaosan street...
Le lendemain, après avoir changés de Guest house (pour une plus au goût des filles), c’est une seconde bonne balade dans la ville qui nous permis de découvrir quelques beaux monuments.
Giant Swing
Palais Royal.
Vu panoramique de la ville du "the Golden Mount".
Phra Sumane Port.
Rama Bridge.
- Oui Bob tu lève la main... tu veux dire quelque chose ?
- Ouais, à Bangkok les touc-toucs sont assez oppressants, ils veulent toujours savoir ou tu vas, ce que tu fais et tentent de te faire changer ton itinéraire coûte que coûte. Ils t'aguichent avec un prix dérisoire mais sans te dire que le trajet comprend des stops dans des magasins où ils touchent une commission si tu achètes quelque chose. De même dans des points informations reconnus par l'état (TAT) où ils peuvent toucher des coupons pour l'essence. En clair ne vous fier jamais à un touc-touc à Bangkok . Pour la petite info supplémentaire, sachez que les taxis sont de toutes les couleurs (jaunes, roses flashy, verts etc...) et tous fonctionnent au gaz.
- Très juste même que l'on pensait au départ que la bombonne de gaz située dans le coffre était du NOS (pour les écervelés il s'agit là d'un gaz augmentant temporairement mais sensiblement la puissance de votre véhicule).
Petite virée en touc-touc de rallye, car même s'il ne sont pas équipés de NOS, ils ont tous une sortie de pot Sebring bruyante.
Puis il était venu le temps des rires et des chants, sur l’île aux enfants...euh pardon, il était venu le temps de découvrir ce si convoité, envié, idolâtré, sport national qu’est ici la "Muay Thai" ou boxe thaïlandaise pour les français que vous êtes mouah ah ah !!!
Pour ce faire, direction le "Lumpini", l’un des deux plus importants lieux de rencontres que compte Bangkok, où les mordus du combat se confrontent pendant qu’une masse humaine située en tribune s’adonne à lancer des paries sur qui va gagner.
Le Ring du "Lumpini"
La Dream team.
C’est quelque chose d’assez étonnant sur deux points de vue. D’abord au niveau du gabarit des combattants. Bob le valeureux vous dira que ce n’est pas une crevette de moins de 50 kilos qui lui ferait un tantinet peur.
N’empêche ça tape fort et vite.
Le second concerne le business dans la mesure où les thaïlandais sont de fervents parieurs. Les billets de 1000 bahts (1 euros = 40 bahts) s'échangent de mains en mains dans un rythme que nous jugeâmes anarchique mais qui semblait être toutefois organisé... en tout cas pour eux.
Grossièrement le combat se déroule de la manière suivante :
1er round, les adversaires se jaugent, les parieurs restent timides.
2ème round, les coups sont plus présents, les parieurs commencent à s'activer.
3ème round, les coups pleuvent, les cris les motivent, les billets transitent plus vite qu’une bonne coulante... oui bon pardon pour la comparaison mais ça m’est venu comme ça hi hi !
4ème round, same same.
5ème round, les dés étant souvent déjà jetés, il reste démonstratif et quelque fois folklorique.
Ce que je viens d'énoncé n’est pas une généralité, mais ça s’en approche tout de même.
Petite vidéo à l’appui.
Après avoir assisté à quelques heures de combats, les estomacs exigèrent un remplissage conséquent à l’image des calories dépensées sur le ring. Direction 7-11 (seven - eleven).
Pour info, cette enseigne représente à nos yeux ce que le grand bonhomme en or représente pour les locaux... tout le monde comprend ???
Donc bière, casse-croûte, bière, encore un chtit casse-croûte, manger ça donne soif alors bière, mais pour bien supporter la bière il faut manger alors encore un ptit sucré pour la fin...
Le lendemain nous partîmes pour un énième tour en ville, direction cette fois-ci le très populaire "bouddha qui pionce" (Wat Pho). Autant dire un bouddha de 45 mètres de long adoptant la position que nous adorons prendre Bob et moi lol.
Mais en nous y rendant tranquillement à pieds nous découvrîmes un aspect méconnu de la personnalité de notre chère Elsa. En effet alors que nous foulions d’un pas léger la devanture d’un très beau bâtiment militaire...
... La belle afficha un air perplexe, alliant tourment et compassion...
...La raison de ce changement soudain... un petit chat tapi sagement devant une petite bordure.
- Oh qu’il est mignon, mais il a pas l’air un peu malade, s’enquit-elle auprès de son homme.
- Mais non ma douce, il a juste l’air un peu fatigué c’est tout...
- Tu en es sûr ? nan parce que je le trouve vraiment pas bien.
- Ne t’inquiètes pas, je t’assure qu’il n’a rien. Allons, poursuivons notre route.
C’est avec une observable inquiétude qu’elle accepta de reprendre son chemin. Quel dévouement envers la cause animalière, un exemple pour tous... merci Elsa pour ton amour des bêtes.
L’un des nombreux temple situé dans la zone du "bouddha qui pionce".
L’un des souhaits de notre amie Vaness (car manger des insectes grillés c'était déjà fait)...
... était de voir et si possible de toucher des tigres blancs. Ayant pris connaissance de la présence d’un zoo pas trop loin de notre lieu d’hébergement, nous décidâmes d’y aller.
Trop bon la bronzette.
J’me boirais bien une bonne fraîche moi.
Après un long moment passé à découvrir maintes espèces cohabitant dans la même enceinte, nous nous arrêtâmes (au 7-11 
) devant un grand bassin peu profond. Une odeur incommodante s’en dégageait. A l’intérieur, un hippopotame prenait la température des lieux.
Son activité était quasi nulle (en même temps c’est un hippopotame), ce qui souleva un sentiment d’anxiété dans l’esprit d’Elsa la bienfaitrice.
- Lui par contre il a vraiment pas l’air bien, tu trouves pas ?
- Euh je sais pas, non je pense pas, il a juste l'air d'un hippopotame .
- Si si je suis sur qu’il est malade. Regarde, y bouge pas, pis y sourit pas non plus, il a peut-être mal aux dents.
- Euh peut-être...
Belle vue du centre du Zoo.
La visite touchant à sa fin, l’idée de faire appel au service d’un taxi pour nous ramener à la Guest house fit l’unanimité. En effet quantité de nuages plus sombres les uns que les autres décidèrent de plonger l’ensemble de la ville dans l’obscurité. Durant le trajet, seules quelques grosses gou-gouttes vinrent violenter le pare-brise de la voiture... mais lorsque nous étions arrivés, seules quelques seconde suffirent à nous tremper jusqu’aux os. Car quand il pleut ici, ben il pleut !!!
Le dimanche 11 Août de la même année, c’est à dire 2010 (c’est juste pour les archives ne vous inquiétez pas), les filles et Bob partirent en bus visiter un temple où il est possible de toucher de vrais tigres.
Tenue adéquate exigée.
Ahh voyez par vous-mêmes l’attitude de notre BB à nous afin de diagnostiquer la santé de la bête. Un simple contact avec sa queue lui permet de détecter un quelconque problème.
- Alors ?
- Ben elle est chaude, vigoureuse et particulièrement longue. L’animal se porte bien !
- Merci pour ses précieuses informations ma chère Elsa.
Lui par contre je trouve qu’il a une inflammation de la truffe.
Une belle photo de famille.
- Hep Manus !!! Je t'interromps car tu as oublié de préciser qu'on a rencontré Grégoire de Koh Lanta... Dommage que nous n'avions rien afin d'immortaliser ce moment .
C'était un mec vraiment intéressant. Elsa était sous le charme et vu que moi aussi je l'étais je vous indique le lien vers son blog : http://gregoire-kohlanta.skyrock.com/.
- Très juste mon cher Bob, une rencontre fort sympathique. Un mec bien ce Maloire...pardon quoi ? Ah Grégoire... de où t'a dis ? Koh Lanta ? C'est quoi un quartier de Bangkok ? Ok ok je laisse tomber !
Nous avions tous les 4 décidés de partir pour Phuket, et plus précisément Patong. C'est une petite ville balnéaire et méga touristique ne présentant aucun stigmate du tsunami soit dit en passant. Le lendemain nous fîmes un trajet en 15 heures de bus. Le truc c’était qu’il y avait une escale à faire dans je ne sais plus trop quelle ville, avant de se faire déposer à Phuket. Et pour finir, il fallait encore se rendre à Patong en minibus (une vingtaine de minutes). Le coût de ce dernier étant relativement élevé, je me suis permis après concertation et approbation des membres de notre conseil d’administration, de tenter une négociation. Toujours le genre réservé vous me connaissez, mousse et pampre, je me dirige alors vers un local (nan pas un bâtiment benet, un habitant) et engage la conversation (sinon j'aurais parlé un à mur... tu comprends maintenant ?). Mon but était de le motiver, après présentation de quelques billets de banque, afin qu'il nous emmène à Patong avec son espèce de pick-up de fortune.
"en caméra embarqué ça a donné ça"
- Salut le local, tu vas bien ? eh bien ça risque de pas durer. Tu vois le gars là-bas avec les gros bras (Manus t'aurais pu écrire "énoooormes" bras) ? ouais ? et ben y casse des briques avec ses poings... et la nana à côté de lui tu la vois aussi ? ouais ? elle, c’est une championne de catch. Elle te foudroie n’importe qui en un claquement de doigt. Je te dis ça comme ça moi, juste pour t’informer que si t’acceptes pas mon deal, je vais devoir aller leur dire, et j’ai peur que ça ne leur plaise pas tu comprends. Jt’aime bien le local, mais si tu refuses je pourrais rien faire pour toi. Maintenant j'te force pas la main tu sais, je dis juste que ce serait dommage d’aller voir ta femme et tes mômes et leur dire que papa pourra plus jouer avec eux avant de longs mois...et peut-être même jamais plus... ah les pauves gosses quand même... Mais voilà tu fais comme tu veux, je veux pas t’influencer oh ça non, loin de moi cette idée. C’est toi le patron, tu décides. C’est TA voiture et c’est aussi TES dents... pas les miennes. Alors t'as choisi ???
Finalement contre toute attente...il accepta.
Les loustics à l’arrière du véhicule.
Patong. Premier ressenti... ya du mouvement. La rue principale est incroyablement longue, et les 7-11 pullulent 
. Nous mîmes quelques minutes à trouver pitance et refuge. Une fois installés, ben nous restâmes installés 
.
Un chti tour à la plage si déjà.
C'est en faisant cela que je me suis fait une entorse à Phu Quoc... alors James RDV au plongeoir de Wersserling ?
A propos j'ai placé mon pion C6 en C5... je répète... j'ai placé mon pion C6 en C5.
Un dîner dans un sympathique resto en bord de mer (qui deviendra notre cantine à compter de ce jour).
16 juillet MMX. Bob et moi devions impérativement nous rendre à la police d’immigration de Phuket afin de faire prolonger d’une semaine notre autorisation de séjourner. Selon toutes les informations que nous avions préalablement glané, il fallait simplement nous y rendre et partir aussi vite avec un tampon supplémentaire... et gratuit "off course". Mais une fois sur place, non seulement il fallait remplir de la paperasserie, mais le plus incroyable c’est qu’une fois le nécessaire fait, nous dûmes nous acquitter de la somme de... euh juste une seconde svp j’ai comme qui dirait un coup de chaud subitement... ok je reprends. Donc nous fûmes (ouais ben mes oreilles aussi quand j’y étais) dans l’obligation de débourser, donc vous avez tous bien compris que c’était uniquement pour une p**** de semaine et pas 1 mois ou une année... bon... bref... on a dû lâcher 1900 bahts (TA KA REGARDER PLUS HAUT POUR SAVOIR COMBIEN CA FAIT EN EUROS GRRRRRR !!!! pardon... c’est juste passager... je... je garde le controllllll rahhhhhahahhh ouuuuaaiaiiiissssss pppiiiizzzzzaaaaaaaaa ahhhhhhh !!! ) OK OK ok ok c’est bon c’est passé...
Pour faire court, des sons de cloches différents on en entend très souvent. Mais très souvent également il s’avère que l’on nous dit un peu n’importe quoi. Donc objectif premier... vérifier. Le truc c’est que quand t’appelle une ambassade... tu sais, l’endroit où on va généralement pour faire un visa, et qu’on te dit : "Vous êtes venu par voie terrestre donc vous avez 15 jours gratuit, après vous pouvez obtenir 1 semaine supplémentaire toujours gratuitement, mais ensuite, vous devez quitter le territoire afin de refaire un visa." OK on a bien compris. Donc on prend la semaine supplémentaire gratuite et après on va en Malaisie pour refaire un tampon.
Ouais alors pourquoi le monsieur là il demande 1900 BAHTS BORDEL DE M..... relax relax c’est du passé, oublie cette histoire...
Comme quoi, même chez les premiers concernés on peut obtenir de mauvaises infos.
Quoi qu’il en soit, Bob et moi avons donc obtenu une semaine supplémentaire... alors retour à Patong. S’en suivra des moments tout ce qui a de plus "farniente"... sous un temps pas toujours clément.
Shopping.
Balade et visite de la place.
Un peu d’activité physique tout de même.
On a fait un bowling... c'était le pied .
Le tout sans oublier d’être arrosé de temps en temps... Saison des pluies oblige .
Question pénibilité ya vraiment pas de quoi se tirer une balle dans la tête.
De temps à autre vous entendez une voix douce et monocorde vous invitant à une séance de massage. Bien entendu être en Thaïlande et ne pas tester le massage local, c’est comme aller à Munich et boire du Sprite toute la journée. Donc tous autant que nous étions, nous y avons goûter...
Mercredi 21, pour une somme convenable, nous avons décidé de tester notre habilité sur le dos d’un éléphant, et ce, durant une petite heure. D’un coté mesdames et de l’autre les messieurs.
Si si Elsa, on te jure qu'il va bien .
Le lendemain nous partîmes pour une journée complète et variée. Visite de différentes petites îles, plongée au masque et au tuba, petit stop sur un morceau de plage occupé et habité par une population un peu particulière...
Alors que Bob et moi tentions de découvrir les fonds marins, Vanessa et Elsa restèrent sur la plage le temps de tailler une bavette avec nos ancêtres à poils long.
- Oh qu’il est mignon celui-ci s’exclama Vanessa
- Oui tu as raison, par contre je trouve que le petit derrière lui semble un peu mal à l’aise, fatigué, en faite malade. Attends je vais aller le réconforter...
Au même moment à quelques dizaines de mètres du bord de plage.
- Eh gros, regarde si tu me vois encore quand je plonge tout au fond, me demanda Bob
- Ok ouais vas-y...
Subitement, j’entends un cri de terreur émanant de la plage. Immédiatement je me retourne (enfin j’ai dis immédiatement... comme ça... le temps qu’il faut pour le faire car vous avez compris que j’étais dans l’eau et que dans l’eau ben tu mets un peu plus de temps pour te déplacer, n’est-ce pas !!!). J’aperçois alors la belle Elsa piquer un sprint afin d’échapper à une agression. L’un des membres poilus de l’île s’était mis dans l’idée de lui soutirer l’une ou l’autre de ses affaires. C’est quand même incroyable nan, tu viens en paix, tailler un brin de causette avec les locaux et d’un coup d’un seul, te voilà transformé en victime d’une agression gratuite, nan mais dites donc, on est pas en sécurité ici !!!
- Je le comprends, fit Elsa après avoir recouvré son souffle. Je pense qu’il devait être malade, où en voie de l’être, alors je ne lui en veux pas. J’ai lu de la tristesse dans son regard, il doit probablement s’en vouloir maintenant. Je lui pardonne. AMEN !
L’agresseur... c’est vrai qu’il n'a pas l’air bien !!!
Un repas buffet sur le bateau, du soleil en veux-tu en voilà, un détour par Maya Bay (lieu du tournage du film "La Plage" avec Leonardo Di Caprio ), un stop sur l’île de Phi Phi où Bob et Elsa croiseront contre toute attente nos amis français de Bangkok.
En clair une journée vraiment agréable et il faut le dire...fatigante hi hi ! En tout cas pas de soucis pour Vaness, car elle avait un remède lorsqu'ellle avait un coup de moins... un jus de pastèque (water melon juice) et ça repartait .
Il faut remarquer que la Thaïlande est également le pays du tatoo et de la prostitution. Certains ont donc profiter de l'endroit afin d'assouvir un vieux rêve... La discrétion m'empêche d'en parler plus en détail, car cela ne nouuuuus regarde pas .
Le 23 du même mois c’est à dire le 7ème de l’année donc plus précisément en Juillet... de l’année qu’est toujours la même à savoir 2010, Bob et moi avions une obligation. Celle de quitter le territoire thaïlandais (oui car si vous avez bien suivi... dans le cas contraire je ferais mieux de pisser dans un violon... vous auriez constater que 23 c’est la somme de 16 + 7 donc la date où on est allé prolonger notre visa + la période d’une semaine dont nous avons bénéficié. Et comme dans une semaine ya 7 jours, si si vous pouvez compter, et bien nous étions dans l’obligation de foutre le camp le 23, dernier délais).
Donc, prise de bus jusqu’à la frontière Thaïlande/Malaisie à Padang Besar et retour. Ya pas lieu de raconter nos longues heures passées dans des bus ni notre nuit calme et reposante à Hai Tay, mais pour la petite histoire, lorsque nous avions obtenu nos tampons à la frontière, nous nous étions mis à faire du stop pour rejoindre la gare de bus. Passées quelques minutes, c’est, tenez-vous bien, un routier thaïlandais qui stoppa son engin afin de nous prendre. Un petit bonhomme tout nerveux de 50 kilos tout mouillé qui nous offrit l’hospitalité de sa cabine. D’une générosité débordante telle sa bière sur le tableau de bord, il se mis en quatre (nombreux coups de téléphone) pour nous permettre de prendre le dernier bus nous permettant de remonter vers Phuket. Malheureusement il était trop tard et c’est tout juste s’il ne se fondis pas en excuses de ne pas avoir réussi à arriver à temps. Incroyable. Un bon moment de vie et, il faut le dire, la première fois qu’un routier nous prend en stop.
Du coup nous restâmes passé une nuitée en ville avant de repartir dès le matin pour Phuket.
Le 26 nous partîmes tous les 4 par Bus puis par bateau sur l’île de Phangan. Sur la fin, le bateau a fait des bonds entre les vagues déchaînées, ce qui foutu la gerbe à une bonne partie des passagers. Malgré cela, Elsa qui souffre du mal de mer tenu bon... Félicitation te voilà guérît .
Pourquoi Ko Phangan ? Et bien tout simplement parce que tous les mois sur cette même île s’organise une immense fête que l’on appelle la "Full Moon". Et c’est quoi au juste ? Lors de chaque pleine lune, une énorme soirée à dominance électronique s'organise sur la plage de Haad Rin. Des milliers de personnes dansent, boivent et chantent sur les rythmes endiablés des différents stands. Jusqu'à l'aube (l'alcool et les substances illégales aidant) la fête perdure dans une hystérie totale.
Lorsque nous sommes arrivés sur cette île, notre première nuitée s’effectua dans un petit site proposant des bungalows plutôt primaires. Situés au bord de mer, Bob et moi-même en avons profité pour tester le bain de minuit. Les filles étaient tranquillement installés sur une chaise admirant les 2 lunes s'agitées 
, car on tentait désespérément de gravir un pauvre rocher à quelques mètres du bord de plage. Ce bain permis également de nous rafraîchir les idées, et pour cause...
... Lorsque nous avons établi le campement, Bob avait remarqué quelque chose de bizarre. Il s’était aperçu que sa pochette contenant ses papiers était restée ouverte et se connaissant, il était persuadé de l’avoir fermé préalablement. Après un rapide check up de ses affaires, il me fit savoir qu’il lui manquait la modique somme de 11000 Bahts.
Dans la minute qui suivit je fit pareil et constata avec effrois qu’il m’en manquait 9000.
Les filles firent de même et Elsa nous annonça la perte de quelques objets comme du parfum et des bijoux. Après mûre réflexion nous en déduisîmes que les vols avaient été effectués durant le voyage en bus. Ce qui nous amène à dire qu’il y avait quelqu’un de caché dans la soute à bagages, le temps du trajet. Nous apprendrons par la suite que nous n’avons pas été les seules victimes. Nos amis français ont subis les mêmes agissements. J’attends de voir le prochain trajet en bus ...
Le lendemain, nous avions décidé de poursuivre notre séjour dans une hôtel situé au nord de l'île. Un endroit moins fréquenté car situé à l'opposé du lieu de la Full Moon et du coup plus tranquille. Ce qui motiva notre choix fut la présence d’une piscine dont nous profitâmes tous les jours.
La restauration était relativement bonne mais il fallait malheureusement s’armer de patience entre la commande et le moment où l’on se faisait servir.
- Alors pour moi ce serra un club sandwich s’il vous plaît.
- Bien monsieur.
- Dans un souci de confort, la direction s’engage à rendre le délais d’attente le plus agréable qui soit pour sa bien aimable clientèle. Aussi nous vous proposons :
1- La trilogie du Seigneur des anneaux en version longue
2- La trilogie de Matrix avec le Making off.
3- La quintologie de Alien avec Alien VS prédator I et II (si vous avez demandé un supplément mayonnaise).
La location de motorbikes...
... nous permis de parcourir un peu plus l’île.
Un soir je me dirigea vers le bungalow de Bob et Elsa. Arrivé sur place j’engage la conversation avec mon pote de virée :
- Tchouss gros. Ca va la forme ?
- Ouuuaiiiiissss, raaahhhh, piiiiiizzzzza !!!
- Euh ok et sinon vous voulez faire quoi ce soir ?
- Ouuuaiiiiissss, ouuuggghhh, rrrraaahhhh, piiiiizzzzzaaaaa !!!
- Bon d’accord, allons-y tous ensemble... manger une pizza 
.
Nous prîmes donc nos motorbikes et parcourûmes quelques kilomètres afin déguster une bonne pizza dans un restaurant que nous avions préalablement repéré.
La date du 28 pointait le bout de son nez. Ouais et alors ? Ben le 28 c’est la "Full Moon". Ah ok !
Malheureusement il pleuvait ce jour là, mais il nous en fallait plus pour nous ternir cette soirée.
Première directive, rejoindre le quatuor (Erwin, Nassim, Vivi et Pierre-Yves désormais nos amis) devant l’un des 7-11 de Haad Rin. Ensuite, prévoir suffisamment de carburant pour alimenter nos muscles (2 bouteilles de Vodka assorties de Red Bull devrait faire l’affaire). Enfin faire la fête, délirer, se déhancher, boots boots boots... c'est parti .
Erwin et Nassim avaient contracté une conjonctivite fulgurante, leurs visages pouvaient rappeler celui d'un combattant de Muay Tai (Boxe Thaï) voir d'un junkie à 2 doigts de l'over dose 
. Mais ce petit désagrément ne les empêcha pas de faire la fête avec nous. D’ailleurs le médicament que nous leur avons proposé (Vodka/Red-bull) eu l’effet escompté. "I’m singing in the rain, i’m singing in the rain".
Elsa avait son K-way noir à capuche... certains ont pris peur en se rappelant du film "Souviens-toi l'été dernier" . Puis elle se muni d'une paire de corne de diablotin illuminée... personnes n'en fut plus rassuré 
.
Ce fut une soirée de folie, où Bob et moi (les plus téméraires 
... ou les plus alcoolisés ) avons fait les insomniaques jusqu’à 8h du mat. Après avoir désespérément cherché mes tongs, nous avons décidé de stopper les investigations et d'enfourcher nos destriers pour rejoindre notre hôtel. La route sinueuse et sinusoïdale à l'instar de montagne russes nous sembla plus courte.
Aussitôt arrivés, nous avons plongé nos corps meurtris de fatigue dans l’eau bienfaisante de la piscine. Trop dur la vie !!!
Durant notre séjour sur cette île, nous passions notre temps à nous la couler douce. L’endroit était vraiment mignon et la présence de la piscine y était pour beaucoup.
Mais tout à une fin et nous avions l'obligation de rentrer sur Bangkok le dimanche 1er Août.
Nous nous rendîmes donc tranquillement au port, attendîmes un court instant, embarquâmes dans un bateau type ferry avant de regagner la terre ferme. Là un bus nous attendait... ah la la un bus, avec peut être un petit monsieur dans la soute à bagages... Voyons voir !!! Et si j’allais tailler une bavette avec le responsable du bus... qu’est ce que vous en pensez ??? ouais on va faire ça !
"Salut le local. Dit donc, j’ai un truc à te dire avant qu’on parte... Tu vois le mec là-bas avec les ENORMES bras ? ouais ? Tu m’étonnes on ne voit que lui... Ben tu vois, ce mec s’est fait soutirer un max de tune dans un bus qui... laisse-moi regarder un instant... ouais ouais, qui ressemble vachement au tien. Je dis pas par là que c’est le même tu vois, mais par contre vaudrait mieux pour tout le monde ici que ses bagages lui soit restitués de la même manière qu’il vous les a confiés, sous-entendu que les tirettes se retrouvent à la même place et ce qu'il y a dedans aussi. Tu me comprends n’est-ce pas ? Et accessoirement que les 3 autres bagages que tu vois là, subissent le même traitement. Ahh ! je savais que je pouvais te faire confiance, merci le local t’es un chic type."
Le lendemain matin nous regagnions Bangkok pour y écouler les derniers jours avant le départ des filles prévu le 4 Août au soir. Quelques achats, une petite promenade en "touc-touc" particulièrement arrosée (ce coup-ci c’est de la pluie que je parle) et arriva le temps des au-revoirs.
Malheureusement tout à une fin.
THE END...