Singapour by night
Le 2 novembre nous quittions Malaka, direction Singapour. A Singapour nous avions un contact "une fois". Il s'appelle Ibn Talal "une fois". Il est belge "une fois" (une petite pensée à Bernard & Co), est originaire de Anvers "une fois", aime les frites mais pas les burgers 
.
Un petit flash back est nécessaire afin de comprendre comment c'était déroulée notre rencontre. Il faut remonter au temps de notre 1ère visite en Thaïlande avec Elsa et vaness courant juillet. Nous logions dans un beau complexe sur l'île de Ko Phagan à l'occasion de la Full Moon Party. Si vous vous rappelez bien (mais si vous vous rappelez smile) la pitance mettait un temps fou a être préparée.
Un midi comme de coutume, j'attendais mon plat depuis au moins 20mn... ce jour là, l'attente me semblait moins longue que ma faim n'était tenace smile. J'eu le temps d'assister au service d'une farandole de plats destinée à une table derrière nous. Des burgers bien épais, dégoulinants de sauce, accompagnés d'une horde de frites 
... ça en devenait insupportable. Une faim de loup me tiraillait. Quelques minutes plus tard, toujours en attente de ma commande, je me rendis compte que l'un des privilégiés de ce magnifique festin avait déserté sa place laissant son assiette comme on la lui avait apporté exception faite d'un croc dans son burger 
.
L'incompréhension mêlée à la rage me mena à m'interroger sur le bien fondé d'une telle situation.
"Comment est-ce possible de commander quelque chose si on a pas faim, ou s'il n'aime pas les burgers pourquoi en commander, ou bien même s'il était pressé il ne fallait pas commander son repas ici... ça me dépasse smile !!!"
Tout le monde me disait que ça ne me regardait pas et que l'anorexique en question faisait ce qu'il voulait... et bien non ! tout faux ! ça me regardait... il me regardait... à 2 fois j'ai croisé le regard de ce pauvre burger qui me demandait de l'engloutir, et moi je ne demandais qu'à le secourir 
.
Etant bientôt à l'heure du dîner et n'ayant toujours pas mon assiette sous les yeux j'avais l'estomac dans les talons (non je n'avait plus l'estomac dans les talons car je commençais littéralement à digérer ces derniers ) je me retournais et demandais en plaisantant si leur ami avait déjà assez mangé. Leur réponse fut qu'il n'avait pas apprécié le burger et qu'il n'en voulait plus. Je leur ais donc demandé la permission de finir (on peut dire d'entamer smile) son repas, insistant sur l'aspect "assistance à burger en danger" 
.
Plus tard les amis de Ibn me présentait à lui comme le glouton qui avait mangé son plat ainsi que le sien arrivé 5mn plus tard smile. Ils avaient oublié de préciser que j'avais également mangé les restes de celui de Elsa .
Ibn étant francophone, nous pûmes échanger dans la langue de Molière sur la mémorable Full Moon Party que nous avions passé. Il m'appris qu'il était établit à Singapour ayant profité d'une opportunité d'emploi dans une entreprise de logistique. Il s'intéressa à notre parcours et à l'issu de notre discussion il semblait évident de s'échanger nos coordonnées et de tenter de se revoir à Singapour.
Nous voilà donc à la douane de Singapour qui nous rappelait légèrement celle de Hong kong ou Macao. Il fallait rejoindre Ibn, le mec à qui j'avais mangé le burger avec qui je n'ais pas discuté plus d'1/4h, à la station de métro "Bugis". Il allait nous héberger chez lui et à ce moment là nous ne savions absolument pas comment allait se dérouler le séjour.
Si nous le savions déjà un peu... rapidement smile... car aux vues des tarifs appliqués nous n'allions pas nous éterniser 
.
Pour 1€ vous avez environ 2 S$... donc ça représente 2€ et à ce prix là vous n'aviez qu'une seule bouteille et non un pack .
Afin de rejoindre Bugis nous marchâmes à travers un "little India" qui nous fît douter de la propreté de Singapour. La rencontre à la Bugis station paraissait compromis car il y avait plusieurs sorties et vraisemblablement nous n'arrivions pas à nous accorder sur laquelle choisir.
La plus rapide et efficace des solutions semblait de rejoindre son appartement en taxi... L'adresse en poche nous n'étions pas au bout de nos peines car haleter un taxi n'est pas chose aisé. Vide ou disponible aucun ne désirait s'arrêter afin de nous embarquer.
"Gros, qu'est ce qui se passe, on sent le mazout, on est invisible ou ils ne peuvent tout simplement pas effectuer un bref arrêt ici ?"
Finalement un honnête driver s'intéressa à nous mais décida de ne pas nous prendre car la destination était trop proche .
Nous nous rendîmes à Burlington Square à pied sous les indications des passants que nous croisions sur notre route.
Ainsi 15mn plus tard nous nous présentions devant la porte de Ibn à partir de là tout allait basculer.
"Bienvenu mes amis".
Ce soir là nous nous sommes simplement familiarisés avec les lieux. Visite rapide de l'appartement, petite mise au point des règles à respecter, installation temporaire dans la chambre (son colloque allait rentré 2 jours plus tard) et petit repas dans un petit resto indien.
Ibn devait ne pas se coucher trop tard car il travaillait le lendemain et souffrait encore du déficit de sommeil occasionné par son séjour de folie à Bali.
Il nous prévenait attentivement qu'il fallait être en forme le lendemain (mercredi) car il y aurait une grosse soirée comme le jeudi d'ailleurs et certainement le week-end aussi...
- A propos les gars vous restez jusqu'à quand, car il ne faudrait pas rater la grosse soirée de ce samedi ?
- Normalement 3 jours pas plus. On devrait partir vendredi, enfin on verra bien.
Ce mercredi nous avons fait la visite de l'énorme Orchard Road. Cette longue avenue est bordée de commerces, restaurants et toutes sortes de divertissements... très huppés.
National museum.
Art museum.
Au bout nous nous sommes ressourcés dans un vaste parc.
Nous nous sommes conservés afin de pas être trop éreintés pour le soir.
Anjan (français en stage... dit "the fat")...
... nous avait rejoint à l'appartement et nous avons directement entamé les hostilités afin de nous échauffer pour l'open bar (alcool à volonté) de 21h à 23h... .
Autant vous dire que les présentations ont été vite faites et que les langues se sont rapidement déliées . Dans le bar nous avons rencontré Moustafa (pakistanais) et Natalia (philipinne).
Les 4 gaillards que nous étions sommes allés terminer la fête au Chinaone sur Clark Quay... Une soirée mémorable et complètement dégantée.
Le lendemain Ibn s'est levé de bonne heure afin d'aller travailler (le pauvre 
). De notre côté, nous sommes restés au lit, mais n'avons pas abusé de la grasse mat' car nous voulions visiter Singapour .
- C'est bon gros on a tout, car une fois dehors on ne peut plus rentré ?
- Ouep : argent, portable, appareil photo, jeux d'échec, eau... c'est bon .
C'est pas que Ibn n'avait pas de double de clés, car de toute manière dans les grands complexes commun personne ne ferme sa porte à clé. En fait, il y a un badge d'accès aux parties communes et aux appartements. Tout ceci sous surveillance de plusieurs gardes et de diverses caméras. Une fois passé ce sas de surveillance tout est libre et sécurisé. Vous avez accès à la piscine, à la salle de musculation, au hammam... En fait vous vous croyez dans un hotel-vacance "all incluse" sauf que vous êtes à la maison .
Ce jeudi là nous avons visité :
Les alentours en direction de Marina Bay.
Parkview Square.
Eglise St Joseph.
Toute la Marina Bay, avec l'Esplanade (l'espèce de batiment écaillé) en 1er plan et le Singapour flyer (la roue) en arrière plan.
Marina Bay Sands présentant un casino en attique.
Petite pause échec... James je déplacemon pion C7 en C6...
Skyline.
Merlion.
Nous avons continué notre route...
Puis fait un saut rapide à la gare afin d'acheter nos tickets pour le lendemain. Je me rappellerais toujours de cette discussion avec Manus après avoir demandé notre route à une passante. Celle-ci s'intéressa à nous.
- D'où venez vous, depuis combien de temps êtes vous là, quand repartez vous ?
- France, 2 jours, "normalement" demain !
Sur ma dernière réponse Manus tiqua et me demanda pourquoi j'avais dis "normalement"... car il était décidé qu'on partes le lendemain.
Je lui ais simplement répondu que pour l'instant nous étions là et que même si nous en avions pris la décision, ce genre de chose n'est jamais sûre tant que nos postérieurs ne sont pas posés dans le train .
En arrivant à la gare, après avoir fait la file d'attente du départ d'un train, nous avons patienté dans la non moins ordonnée file réservée à l'achat des tickets.
A défaut de repartir avec nos tickets en poches (ne pouvant les acheter la veille de notre départ), nous repartîmes avec toutes les infos nécessaires.
Singapour est une fantastique et intéressante ville. Que celui qui me répète encore une fois que la ville a été construite sur un modèle de rues perpendiculaires je vais directement l'envoyer à... 
... à New York ... et là il comprendra ce que sont des rues perpendiculaires 
!!!
Cette Cité-État et île est localisé au bout de la péninsule malaise et est connue dans le monde entier pour son extraordinaire réussite économique
Plaque tournante commerciale et financière entre la zone Pacifique et l'Europe, la ville doit son essor à sa situation maritime exceptionnelle. C'est le premier port au monde en termes d'exportations et de trafic maritime. La population singapourienne dispose d'un très haut niveau de vie et la Cité-État est souvent surnommée "La Suisse d'Asie". En 2009, Singapour affichait ainsi la plus forte concentration de millionnaires rapportés à la population totale devançant Hong-Kong, la Suisse, le Qatar et le Koweït.
La vie y est plus onéreuse que dans le reste de l'Asie, mais vous pouvez néanmoins vous restaurer pour l'équivalent de 2 euros dans des "foods court" (= Grande salle commune réunissant plusieurs enseignes de restauration à thème).
En 2010, Singapour compte 5 millions d'habitants. Il est intéressant de savoir que la ville a construit pour une grande partie d'entre eux des milliers de HDB (Housing Development Board = Conseil de développement du logement). Dans chaque bloc de HDB, la mixité sociale est de règle, mais le mélange culturel est savamment dosé : les habitants sont "rangés" par immeuble en fonction de quotas ethniques... les français pourraient en prendre un peu de graine .
Les langues officielles sont l'anglais, le mandarin, le malais et le tamoul. Le malais est aussi symboliquement la langue nationale (utilisé pour l’hymne national).
Présentant une stabilité politique remarquable, Singapour est considéré aujourd'hui comme une démocratie autoritaire, avec la même famille au pouvoir depuis l'indépendance (1965).
Son économie repose sur les services bancaires et financiers (2ème place financière d'Asie après le Japon), le commerce, la navigation (le 1er port du monde), le tourisme, les chantiers navals et le raffinage du pétrole (3ème raffineur mondial). Singapour est, avec la Corée du Sud, Taïwan, et Hong Kong, l'un des quatre "dragons" d'Asie comme l'on qualifie ces pays alors en pleine croissance économique dans les années 1980.
Je ne l'ais pas remarqué, mais j'ai appris que des slogans nationaux sont placardés un peu partout dans la ville, incitant au civisme, à l'honnêteté et à l'étude. On trouve parmi eux une citation présidentielle : "Nous ne sommes pas les plus riches, nous ne sommes pas les plus puissants, et nous ne sommes pas les plus nombreux. Nous devons donc pour nous faire une place au soleil être parmi les plus capables et les plus instruits"... si les français arrêtaient de penser qu'ils sont les meilleurs... .
Les lois sur le comportement social sont réputées très strictes... certains disent que "Tout ce qui est amusant est interdit à Singapour". Le maintien de l'ordre est assuré par la police mais il y a également un contrôle social direct dans le sens où les gens vous feront la réflexion si vous faite quelque chose d'interdit.
Ainsi, le taux de criminalité de Singapour figure parmi les plus bas du monde, les rues étant sûres à toute heure.
Voici une petite liste des règles locales :
- Jeter des papiers et déchets (y compris les mégots de cigarette), cracher ou uriner dans les lieux publics (amande de 500 S$).
- Manger, boire, ainsi que transporter des durians ou des bidons d'essence, est interdit dans les bus et le métro (amende de 500 S$).
- La vente de chewing-gum a été interdite en 1992, mais pas l’usage smile.
- Les manifestations sans autorisation et les grèves sont interdites (c'est pas la France smile).
- Le comportement vis-à-vis des femmes, notamment en public, ne doit jamais être équivoque. Sur simple dénonciation, la police peut procéder à des arrestations pour "attentat à la pudeur".
- Quiconque pris en possession de plus de 13-14 g d'héroïne, 28 g de morphine ou 480 g de cannabis est passible de la peine de mort.
"Ne pas s'asseoir, ne pas se reposer".
"Ne pas feuilleter".
Tout est règlementé, mais tout est clairement indiqué.
Très clairement !!!
Et même très très très clairement indiqué... Voici la notice d'utilisation de la piscine commune. On vous explique qu'il faut prendre une douche avant et après chaque bain, que si vous avez une infection ou une coupure que l'accès vous est refusé, qu'il faut posséder sa propre serviette, qu'il ne faut pas courir ou plonger, que vous ne pouvez emporter boissons ou repas, que les chiens et autres animaux sont prohibés, que les enfants et personnees ne sachant pas nager doivent être accompagnés ...
Tout est sous surveillance... mais pour le bien commun... et ça fonctionne puisque Singapour est si paisible.
Afin de réguler le trafic routier, les propriétaires de voitures sont soumis à des taxes élevées. De plus, le prix des voitures est exorbitant (par exemple : une Nissan Micra coûte plus de 70 000 S$ c'est-à-dire plus de 34 000 €, contre 10 000 € environ en France).
Néanmoins tout y est peut-être interdit dans la théorie, mais dans la pratique on peut réellement s'amuser comme des fous.
Pour notre dernière soirée, nous sommes allés dans un petit bar à vin tenue par une dame âgée de plus de 65ans mais affichant 20 ans de moins.
Nous avons retrouver Anjan, Natalia et Mustafa et y avons fait la rencontre de Melissa (Indonésienne) et d'un nouveau personnage principal Loïc (un suisse en stage à Singapour... dit "the custom officer")...
Une fois en bonne condition, nous sommes allés brûler les planches du dancefloor du Atika à Clark Quay... ce fut une fois de plus de la folie .
Je vous présente Loïc.
Le lendemain était férié, Ibn pu s'octroyé une grasse mat' et nous aussi. En même temps qu'en on rentre à 7h00 du matin, rester dormir jusqu'à 14h00 n'est pas vraiment une grasse matinée.
Ibn était triste de nous voir partir ce jour là, surtout que Chazzy et Jeroen allait débarquer et que le week end allait être "Awesome", dingue. Pour l'instant ce n'était qu'un "warm up", un échauffement... les choses sérieuses allaient débuter .
Un petit débriefing entre Manus et moi était nécessaire, ce qu'il s'y est dit reste secret mais la décision fut de rester .
Cette après-midi là Chazzy nous a rejoint dans l'appartement de Ibn. Chazzy est un New Yorkais originaire d'Angleterre et professionnel dans la photo de mode. Il avait rencontré Ibn quelques jours auparavant à Bali. Ce mec est cinglé et en arrivant nous a fait l'effet d'une tornade.
Jeroen est un ami belge de longue date à Ibn. Jeroen gagne sa vie en jouant au poker online (ca fait rêver). Il arriva le soir, juste à temps pour la soirée.
De gauche à droite : Chazzy, Loïc, Jeroen, Ibn, Anjan, Jeremy et Leila.
Ce soir là nous avons mis le feu au Chinaone... et sommes rentrés très tard où alors très tôt le matin... ce fut endiablé, mais ce n'était qu'un "warm up" .
Après quelques heures de sommeil sur un carrelage plus froid que dur, Jeroen me réveilla en voulant se rendre à la cuisine. Ibn, Chazzy, Loic, Manus et Anjan ne tardèrent pas à se réveiller à leur tour... l'appartement était transformé en véritable squatt .
Jeroen nous montra le chemin en troquant un chocolat chaud d'un petit déj standard pour une bière .
Parmi les cadavres de la veille nous avons pu trouver de quoi se confectionner des shots de Vodka
Petit déjeuner express dans le Burger King d'en bas...
...et nous prîmes tous les 6 la direction de Sentosa Island en taxi.
Le taxi est le moyen de locomotion par prédilection à Singapour. Un système ingénieux est en place : vous appelé une centrale d'appel qui diffuse votre localisation. Un des taxis avoisinants achètera la course et viendra vous chercher devant chez vous. Bien évidemment il vous appellera pour vous prévenir de son arrivé.
"Hey Uncle... let's go to Sentosa pleaaase !"
Sentosa (qui signifie "paix et tranquillité" en malais) est une station balnéaire comprenant la longue plage artificielle de "fort Siliso", 2 golfs, des hôtels 5 étoiles et le Resort World Sentosa abritant le parc d'attraction "Universal Studios".
Grâce à nous (ou peut-être "à cause de nous" smile) Sentosa fût tout sauf paisible et tranquille smile. Ce fût de la pure folie. 6 jeunes qui ne se connaissaient pas il y a encore quelque temps et qui se sont trouvés des affinités festives hors du commun allait animer l'après-midi. Nous fûmes à la recherche du plus gros fou rire, du truc le plus débile à faire... l'alcool était un bon allié.
Haaa... voici les règles à respecter dans la piscine :
1) Nager à vos propres risque.
2) Nourriture et boissons sont interdites.
3) Pas de plongé ou de jeux dee balles.
4) Interdit aux moins de 18 ans.
No Diving and no drinks...!!!!
No food...!!! ... Ben oui il y a bien 2 stecks dans la piscine !!!
Il vallait mieux s'assurer où se trouvait le poste de secours .
Ca allait de se projeter dans les airs, à manger des algues... sans oublier de nager dans le sable (ben oui un panneau planté à cet endroit indiquait "nager ici" smile), courir comme des fous, crier, jouer au foot, au frisbee ou enterrer Ibn.
Nous avons braver tout les interdits .
Vous ne le savez peut-être pas mais je voyage avec "Clark Kent" .
Le soir nous étions tous invités à l'anniversaire d'une amie. Nous y avons mis l'ambiance et profité du succulent barbecue dont s'occupait le paternel 
.
Bien évidemment nous avons fini la nuit à danser à l'Atika... jusqu'à l'aube .
Cette dernière soirée fut inoubliable... tellement inoubliable que j'en ai perdu ma voie .
Evidemment nous étions toujours en bonne compagnie .
Ce dimanche matin Chazzy pris son vol de bonne heure afin de rejoindre Londres. Ce fut un dimanche des plus tranquille allongé au bord de la piscine. Tout le monde devait récupérer non pas de la dernière soirée, mais de cette semaine de dingue... et des pauvres 13 heures de sommeil totalisées.
Manus, Ibn et moi nous sommes octroyés un petit ciné le soir (The Town avec Ben Afleck), les autres étaient trop mort afin de faire quoi que ce soit et surtout devait se requinquer pour retourner travailler le lendemain.
Le lundi Manus et moi avons éliminé les toxines durant une séance de sport des plus toniques.
Un dernier repas tous ensemble afin de se dire au revoir était inévitable. Nous nous remémorions tous les souvenirs qui s'entremêlaient dans nos esprits. Eclations de rire en reparlant de ce fameux samedi à Sentosa.
Nous nous jurèrent de nous retrouver... c'était le constat des 4 derniers jours (ou plutôt 4 nuits ...) passés ensemble.
Le mardi 9 novembre, nous prîmes finalement un bus puisque le train était bloqué pour cause d'accident. Nous eurent peur de rester prisonnier et de devoir re-affronter une nouvelle semaine sur cette île ou notre hygiène de vie en avait pris un sévère coup ... de toute manière c'était partir ou rester et mourir .
Manus et moi nous réjouissions d'entamer un petit "road trip" afin de traverser la Malaisie et rejoindre la Thaïlande... c'était un moyen de retourner à la réalité.
Aventures @ suivre ... nous en profitons pour vous souhaiter une BONNE ANNEE 2011 !!!