Pat thai, Pat siu, Pattaya
Toujours ce même 20 janvier nous venions de passer la douane, avec succès il faut l'admettre 
. Le bus nous avait attendu afin de déposer l'ensemble des passagers à la station de bus de Loi Khai.
La priorité qui passait avant même celle de se renseigner pour les horaires de bus en direction de Pattaya était d'échanger nos kips. En effet la monnaie du Laos n'est échangeable qu'à proximité des postes frontières. Même à Bangkok on ne vous les acceptera pas 
.
Rapidement on nous orienta vers une dame tapie au fond de son petit chop. Elle nous proposait un change avantageux... enfin surtout pour elle puisqu'elle devait se prendre une marge d'environ 35% 
. On s'orienta donc vers une banque qui forcément était fermée. On se réorienta (comme après un échec scolaire smile) vers une autre banque qui semblait ouverte. Ils étaient dans l'incapacité d'accepter nos kips, mais en contre partie nous indiquèrent une banque située dans le centre commercial...
- Il est où ce centre commercial ?
- A droite au fond du couloir (autrement dit pas trop loin).
Vous avez certainement tous connu cet instant ou vous hésitez à couper le contact de votre voiture...
Ben oui vous êtes en voiture et attendez quelqu'un... il devrait arriver d'un instant à l'autre et votre moteur tourne, mais à chaque instant vous attendez sans qu'il vienne... et à chaque fois vous vous dites que cette fois-ci il va bel et bien arriver... seulement il n'arrive toujours pas. Ainsi vous vous dites que si vous aviez arrêté votre moteur immédiatement ça aurait valu le coup, mais que maintenant il est trop tard puisque la personne en question va arriver... .
Un ptit conseil de vieux loup de mer visant à écrire des romans sociologiques : coupez votre moteur dès que vous y pensé .
Bref tout ça pour vous dire que nous étions en tongs avec nos éééénoooormes et lourds sacs "bleus" sur le dos et que ce centre commercial ne semblait pas tant à proximité que ça 
. Du coup je me posait la question de si je m'arrête et je les remplacent par mes chaussures de marche ou non puisque ça ne devait plus être très loin 
. Cette question je me la suis posé autant de fois que je sentais un cailloux me rappeler que mes tongs n'étaient plus de 1ère jeunesse et présentaient une semelle d'une épaisseur équivalente à celle de la pâte à pizza du restaurent Don Camillo à Riedisheim .
Nous avons finalement atteint ce satané centre commercial et déniché la fameuse banque qui avait intérêt à accepter nos kips... ce fut chose faite... sous la torture certes 
.
Manus voulait prendre un touc-touc afin d'effectuer le retour, mais le gestionnaire que je suis trouvait que pour le prix d'une course de touc-touc additionné au prix d'une paire de tongs on aurait pu faire notre change directement chez la vieille ... alors en marche !!!
40 mn plus tard nous avions nos tickets pour Pattaya en poche et étions sur le point de partir.
Haaaa Pattaya, ce nom qui a si souvent ricoché dans nos esprits. Ce mot qui sortait de notre bouche tel un lapsus incessant. En fait notre névrose obsessionnelle remonte au moment où nous avions lu dans le guide de Vanessa que la capitale du tourisme sexuel était Pattaya . Depuis ce jour il nous paraissait inconcevable de quitter la Thaïlande sans y avoir été... afin de vérifier les "on dit".
Pour nous Pattaya se résume à un jeu de mot :
pat thaï = small noodles with chicken (petites nouilles avec du poulet)
pat siou = big noodles with chicken (larges nouilles avec du poulet)
pat taya = old noodles with children (vieilles nouilles avec un mouflet)
Pattaya compte plus de 100 000 habitants, elle est une station balnéaire internationalement connue (1ère station balnéaire thaïlandaise et parmi les 20 villes les plus visitées au monde).
La ville est principalement constituée de deux avenues parallèles (Beach Road et Second Road) liées entre elles par des rues perpendiculaires à l'activité frénétique. La plage n'y est pas spécialement jolie et surtout rikiki du genre 4m de large à marée haute et 6m tout au plus à marée basse. La surcharge de parasols et de transats augmente ce sentiment.
Les personnes désirant plus de tranquillité se dirigeront vers Jomtien, secteur sud de Pattaya situé derrière une colline, plus calme et présentant des plages plus spacieuses et plus jolies... un autre Pattaya.
Beach Road ressemble à la Croisette de Cannes. Cette route est parsemée de boutiques, restaurants et centres commerciaux longeant la mer sur les 4km de plage, Beach Road (que l'on pourrait appeler Bitch Road ... de jour comme de nuit 
) s'arrête pour laisser place à la Walking Street (la rue piétonne)... c'est le centre névralgique de l'excentricité et de la prostitution.
A Pattaya, le moment où ca bouge le plus, c'est la nuit, avec ses milliers de bars, ses gogos bars et ces night clubs, la fête est partout c'est un peu le Las Vegas de la Thaïlande... et la Walking Street c'est de la pure folie, vous pourrez y trouver tout ce que Pattaya renferme et pour tout les goûts exception faite des enfants... heureusement .
Petite visite guidée:
On y rencontre des gens extravagants...
Réellement extravagant ...
Un point délicat et non moins important est la prostitution infantile et la pédophilie. Combien de fois avons nous entendu qu'on voyait des pédophiles déambuler librement à Pattaya, ou que des enfants se prostituaient dans la rue. Honnêtement pour y avoir été 10j, ce n'est absolument pas le cas, il doit y en avoir comme dans toutes les grandes villes mais s'il existe c'est un trafic parallèle.
Bien évidemment si à cause des "on-dit" (une fois de plus) quelqu'un peut venir vous demander (et ça a déjà été le cas) si l'enfant qui vend des fleurs à 2h du mat' se prostitue, je peux comprendre que le père de famille sur la plage avec son gamin passera pour un pédophile .
Bref notre séjour là-bas a été assez apaisant, dans le sens ou nous avons pris du bon temps à la piscine et à la plage, mais aussi parce que nous avons enfin enlevé ce spectre de Pattaya en y ayant ENFIN mis les pieds... et pas plus .
Plusieurs choses nous y a paru bizarre.
La 1ère est le nombre impressionnant de pharmacies que l'on peut y trouver. Mais une vitrine avec un discount sur le dépistage HIV (nous n'avons malheureusement pas de photo mais on vous jure que c'est vrai) nous a plus ou moins éclairé sur la question .
La 2ème est qu'il est mission impossible de bronzer et ce n'est pas peine d'avoir essayé 
.
On s'accorde à dire que Pattaya est extravagant, que ça peut en effet en choquer plus d'un, mais qu'en même temps c'est à voir. Par contre il y a d'autres destinations balnéaires thaïlandaises bien plus préférables pour une famille.
On va résumé par une simple vérité : A Munich on n'emmène pas sa bière, ben à Pattaya c'est un peu la même chose mais dans un domaine plus conjugale .
Allez on arrive à la fin du mois de janvier, on voulait se faire encore un peu de balnéaire avant notre remonté sur Chiang Mai, direction Patong (Phuket).
Nous étions déjà content d'avoir économisé 1/3 du prix en nous rendant directement à la compagnie de bus qui effectuait ce trajet plutôt que de passer par une agence de voyage, mais en plus nous avons eu droit à l'une des meilleures prestations routières thaïlandaise 
. Place, confort, transparence de la prestation, prise en charge... le petit questionnaire de satisfaction final confirmait cette envie de bien faire et de mieux faire, néanmoins ça nous a un peu trop rappelé notre pays d'origine .... démarche qualité, certification ISO... ISO... "ISO... ze te parler de qualité" ...
En parlant d'origine... à l'arrivé du bus, les 3 français d'origine maghrébine placés non loin de nous, nous importunèrent. Nous n'avions pas lié le contact avec ces gens là évidemment, car nous avons beau voyager et nous ouvrir à toutes les cultures... nous sommes français et comme tout français qui se respecte nous n'aimons pas les arabes .
NDLR : Je me permet de préciser que ces quelques lignes ont été écrites sous le couvert des 3 intéressés.
- Euh excuse moi de t'importuner, mais tu es déjà venu à Phuket ? Me lança l'un d'entre eux, certainement le chef du gang.
... "Manus tu crois qu'ils veulent nous racketter et que leurs frères nous attendent dehors ???"
- Euh oui, me risquais-je timidement.
- Merci, et tu sais ce qu'il y a de bien à y faire, parce que nous on débarque comme ça et on s'est pas vraiment renseigné, me dit-il accompagné d'un regard menaçant.
... "Bob, on leur donne tout ce qu'on a mais qu'il nous laisse tranquille, j'ai pas envie de finir avec un coup de couteau ou qu'il incendie ma caisse."
... "Manus on a pas de caisse."
... "Ouai ben n'empêche."
- Euh ben faut aller à Patong, c'est là-bas que ça bouge... euh vous pouvez prendre un city bus ça vous coûtera moins cher, avouais-je lâchement.
.... "Mais Bob t'es trop con, ils vont savoir où on va, ils vont nous suivre... ils nous avaient maté durant tout le voyage, je savais que ça allait mal finir avec ces racailles, c'est toujours pareil."
... "Excuse j'y peux rien, ils me font peur."
- Ok merci, mais si ça ne vous dérange pas on pourrait vous suivre ? Mais vraiment on veut pas faire les boulets, insista-t-il violemment.
- Ok.
- Vous êtes trop cool les mecs, on se présente, ça c'est Farid, lui c'est Majid et moi c'est Chouaki, vraiment enchanté de faire votre connaissance.
- Bob
- Manu
Mes forces m'abandonnèrent mais je me disais qu'il ne fallait pas le laissez transparaître à mes ennemis, car nous avions encore peut-être une chance de nous en sortir indemne. Je n'osais même pas jeter un regard à mon ami dont j'entendais les genoux s'entrechoquer, sous peine de trahir notre crainte.
Même si on est 2 steaks, entraînés à la muay thaï et qui n'ont plus peur de rien... eux ils viennent certainement de quartiers défavorisés ne connaissant ni la peur, ni la crainte et encore moins le respect vu la manière agressive dont ils s'adressent à nous.
- C'était bien Pirates des Caraïbes ??? C'était bien le 2 que tu as regardé cette nuit dans le bus, me demanda-t-il d'un ton perfide.
..."T'as vu Bob, je t'avais dis qu'il nous espionnait."
- Euh oui...
- Cool, avec Majid on préférait regarder ton film sans le son que le thaï qui passait à la télé. Quand tu l'as coupé on te l'aurait bien emprunté, mais on a pas osé, on voulait pas te déranger.
..."ha j'ai compris ils veulent nous voler notre matériel multimédia, pour le revendre à Aziz au bled"
Bon allez trêve d'ironie (même si de temps en temps ça ne doit pas être trop loin de la vérité )... on s'est super bien entendu avec le trio avec qui d'ailleurs on pouvait rire de tout... je dis bien de TOUT.
Que le français moyen mette dans un coin ses préjugés racistes, car il n'est nationaliste que lorsqu'il s'agit de racisme.. pour tout le reste il revêt sa cocarde d'individualiste 
.
Majid en mode vénère...
Chouaki avec un AK47... je vous avais dis qu'ils faisaient peur .
Bon allez sous un meilleur angle... Majid et Chouaki.
Chouaki et Farid.
Une fois à Patong, on leur indiqua l'hôtel où nous étions déjà venu. C'est un bon compromis qualité/prix. 2 chambres disponibles répondaient à nos exigences. Il n'y avait qu'a patienter tranquillement à la plage jusqu'à midi.
Etant déjà bien rôtis (en une mâtiné à Patong nous avons tous plus bronzés qu'en quelques jours à Pattaya ) nous retournâmes tous ensemble à l'hôtel.
Bon les mecs, vous croyez pas que vous êtes déjà assez bronzés là !!!
Afin de faire passer le peu de temps qu'il restait, un petit apéro à la Chang beer s'improvisa... pour les petits joueurs... car sieur Farid carburait au flash de whisky pur ... respect l'ami !!!
A Patong il n'y avait rien de nouveau pour nous... la période étant plus touristique que lors de notre 1er passage, il y avait simplement plus de monde et donc des tarifs moins avantageux, mais pour contrecarrer ça il existe une valeur sure... le 7-11 .
Bon sans parler de l'affiche du hotdog à 120 bahts (ça fait quand même 3€), il y a quand même un soir ou on c'est fait enfler, enfin surtout moi. Nous nous sommes rendus tout les 6 (les 3 moudjahidines, Manus, moi et Ho, une amie de Chiang Mai que nous avons retrouvé sur place) dans un restaurant indien. Outre le fait que les cocas ont mis 30mn a être servit (certainement en provenance direct de Phuket Town à environ 10km) et que les plats ont suivi le même itinéraire mais sans bénéficier des feux au vert à chaque intersection, il y a un minimum à espérer pour un restaurent qui affiche des tarifs 3 à 4 fois plus élevés qu'à l'accoutumé, en matière de prestation culinaire... et ce n'était pas le cas.
A un moment le serveur a apporté un plat qui ne semblait ne concerner personne. Lorsque tout le monde était servit sauf moi, la déduction inéluctable qu'il s'agissait bien de ma commande s'imposait. Je me permis de rappeler au serveur que je désirais un poulet barbecue et que ça n'en était pas un. Il me confirma cette constatation en précisant qu'il n'y en avait plus.
Ayant envie de partagé mon dîné avec mes amis et non pas le petit déjeuné (au cas ou j'aurais changé ma commande), j'ai généreusement accepté ce maaaagnifique "fried rice chicken" qui finalement est bien meilleur dans n'importe quel bui-buis des alentour .
Nous avons opté pour enchaîner sur l'option bar + bières... une valeur sûre qui nous a fait oublier se fiasco.
N'étant pas sûre du nombre de jours que nous voulions rester à Patong nous prenions les nuits d'hébergement au coup par coup. A la décharge de la réceptionniste que pourtant nous affectionnions, un soir nous avions omis de confirmer que nous restions une nuit supplémentaire. Au petit matin, plutôt que de venir nous réveiller pour nous le demande, la femme de chambre fut envoyée à notre chambre pour nous dire qu'il fallait la quitter d'ici 1h .
A "la famille en or" ils nous ont viré, à "la roue de la fortune" ils nous ont viré, au "Patong subinn" ils nous virent aussi... Bah on s'en va comme des princes.
Nous avons terminé notre séjour dans un autre hôtel, finalement très bien aussi, bu des bières, bronzés, fait du sport et profité un maximum avec nos 3 potes, avant de nous diriger vers la destination suivante.
PS: Vous avez vu les gars on a tenu parole... on a pas parlé du rêve que Majid a fait dans le bus ou il a crié "AU SECOUR, AU SECOUR" .
Vous vous rappelez tous de Flo... mais si Flo que nous avions rencontré en Corée du Sud lorsque nous étions hébergés chez Tony et Heeny et que nous avons ensuite retrouvé à Changhai... .
Et bien Flo c'était mis en contact afin de nous informer de sa venue prochaine en Thailande. Une fois le rendez-vous fixé sur une île du sud, Manus et moi n'avions qu'à patienter tranquillement... et c'est sur la paisible île de "Ko Lipe" que nous avons jeté notre dévolue.
Ko Lipe est tout simplement sublime et sans faire de pub pour la Thailande, des coins aussi splendides il y en a des tas.
Le 6 janvier nous nous sommes rejoint sur l'île de "Railey"... encore un très bel endroit a l'actif de la Thailande.
Les retrouvailles sont toujours un moment unique et intense, mais une fois cette magie éphémère envolée, cette impression de ne s'être jamais quitté prend le dessus.
Flo était accompagnée de Amandine dont la rencontre fut très très intéressante.
Flo et Amandine.
La routine veut que l'on se présente:
- Salut moi c'est Boris, tu dois être Amandine ?
- Oui, enchanté Boris, lui ça doit être Manus alors ?
- Exact, Flo m'a un peu parlé de toi, tu viens d'où de nouveau ?
- Je viens de Knocke-le-Zoute.
- Cool, ça te plais la Thailande ?
- Ouai et vous aussi à prioris, Flo m'a expliqué que vous n'arrivez plus à en décoller .
- Ben ouai, et sinon tu fais quoi dans la vie.
- Ben je bosse dans une grosse brasserie en Suisse.
- ... QUOI, une BRASSERIE, comme les usines qui font de la BIERE ???!!! Mais où, quel marque, combien, quel type... % d'alcool, conditionnement... blondes, brunes, ambrés... raconte, raconte ???
Une belle complicité c'était rapidement mis en place .
Les filles avaient quelques coutumes à l'instar d'un entraînement intensif au frisbee suivit d'un couché du soleil en sirotant un fruit juice...
...nous n'allions pas nous y opposer, mais avons simplement ajouté notre touche personnel. BIERE .
Il y a un point a ne pas négliger lorsqu'on voyage, c'est la santé. Flo a clairement compris le concept et a transformé son sac a dos en trousse à pharmacie. Le cicatril enjolivait son quotidien, le valium ses soirées et les boules quiess ses nuits. Bien évidemment immodium et smecta étaient ses meilleurs amis.
Malgré toutes ses précautions et guérisons, l'accident était inévitable. C'est lors d'un moment d'inattention que le drame se produit. Le crac se propagea sur toute la plage, les cris et pleures se firent entendre par-delà l'océan, tous abandonnèrent leurs occupations afin d'aller secourir la victime... Flo avait malheureusement craqué sa tong et tout le scotch du monde ne pourrait rien y changer 
.
Une veillé funéraire s'improvisa sur la plage... et ce soir là ce fut bière pour tout le monde .
2 nuits à Railey fut suffisantes, le prochain stop était prévu à Ko Phangan. Flo et Amandine avait réservé des billets d'avion... nous nous y sommes rendus par les moyens les plus simples (bus + bateau) et les rejoignirent le soir.
Je le rappelle Ko Phangan est l'île touristique où se déroule la grandiose Full Moon Party. Bien que n'étant pas la période de cette fête, nous nous sommes rendu à Hadd Rin, la partie la plus animée située à la pointe sud.
Sur place elles avaient eu le temps de faire la rencontre de Sergio, un argentin vivant en Australie, qui partagea le séjour à nos côté.
Nous nous sommes octroyés une matinée découverte de l'île en motorbikes, avec un petit repas local dans un restau des plus simples.
L'après midi nous avons fait du snorkling (masque et tuba) dans les belles eaux claires du nord.
Flo qui est une plongeuse aguerrit et passionnée. Elle m'a enseigné la faune et la flore durant notre escapade de 2 bonnes heures.
"Tiens regarde Bob ça c'est un ..., ça c'est un ..., cette belle plante c'est un ... et les coraux là ..."
Tout à coup je la rendit attentive à un poisson que j'étais fier d'avoir découvert car réellement bien camouflé dans son environnement.
Flo me fit un geste vif, qui pouvait se comprendre par un "pas touche, remonte à la surface !"
Elle m'expliqua que c'était un poisson pierre, un poisson dont les épines dorsales contiennent un venin très puissant qui vous paralyse lentement et qui sans soin vous mène à la mort rapidement. Je pensait qu'elle plaisantait, mais ce n'était pas le cas et qu'il ne fallait en aucun cas jouer avec ou tenter de le toucher .
La suite de ma balade aquatique fut un peu craintive .
De retour sur la terre ferme elle se rendit au centre de plongé pour vérifier ses dires, et bien que n'étant pas un poisson pierre, il s'agissait d'un poisson de la même famille à savoir le poisson scorpion qui possède un venin un peu moins puissant, vous permettant de survivre (ou souffrir) quelques minutes de plus .
Ca ce n'est pas un poisson pierre, ni un scorpion... c'est juste un poisson mort .
Afin de fêter notre survie nous sommes allés sur la plage boire des buckets et faire la fête jusqu'à l'aube.
Le lendemain fut réservé au repos, farniente et petite soirée tranquille.
Le 10 janvier en début d'après midi nous embarquions dans un ferry afin de rejoindre la terre ferme... petite photo d'adieu... bien cadré Manus .
Les filles avaient prévu un vol pour Bangkok, Manus et moi prétendions rejoindre Chiang Mai par voie terrestre et donc faire un stop obligatoire par Bangkok.
Le lendemain au petit matin, nous les rejoignîmes à leur hôtel (dans lequel elles se sont rendu par nos conseils). Vu qu'elles voulaient se faire une mâtiné shopping et que nous venions de passer une nuit dans un bus, elles nous cédèrent généreusement leur couche avant de se rejoindre pour le déjeuné.
Pour midi, nous les emmenâmes dans notre cantine attitré et muni d'un plan, nous leur présentâmes les quelques attractions de la ville, mais les filles tenaient à passer l'après midi avec nous, jusqu'à 18h... heure de départ de notre bus de nuit pour Chiang Mai.
C'est dans le parc de Phra Sumane que nous nous remémorèrent toutes nos pérégrinations et turpitudes de ces quelques jours passés ensemble. Flo et Amandine ayant "kiffé" la Thailande ont compris en partie ce qui pouvait nous retenir aussi longtemps dans ce pays.
Pour la 3ème fois depuis que nous nous connaissons, Flo et nous-même nous sommes promis de nous retrouver ...
18h sonna, nous nous engouffrâmes dans le bus qui nous ramènerait à la maison.... Chiang Mai .