Bali Balo, c'est jolie c'est beau

Publié le par Bob & Manus

Nous arrivâmes à Bali au environ de 11h30. Comme à leur habitude, tous les passagers étaient pressés de regagner la sortie et pour une fois nous leur emboîtâmes le pas, obligations intestinales obligent .

Cette petite pause libératoire nous retarda un moment, ce fut bénéfique à l'acquisition de notre visa, puisque la file d'attente avait disparu, par contre pour le carrousel des bagages il était déjà trop tard. Sur ce coup là ils ont fait très fort à l'aéroport de Bali, je pense que les bagages nous attendaient alors que nous étions encore dans l'avion .

Néanmoins, c'est au bureau de sécurité que nous pûmes retrouver nos 2 sacs, nous en profitâmes pour tailler une bavette avec l'accueillant agent, qui pu nous informer grossièrement sur l'île que nous allions visiter.

 

Un taxi nous déposa à Kuta, non loin de la zone d'hébergement à petit moyen. C'est sous un soleil de plomb et étouffés par une chaleur accablante que nous partîmes à la recherche du meilleur compromis. Au bout de 2h, 2 constats s'imposaient.

L'hébergement n'était pas aussi bon marché que ça (en moyenne au-delà de 250 000 roupias pour une chambre double donc environ 20€) et une pause bière était nécessaire.

La bière Bintang (la plus populaire) n'était pas non plus si bon marché (25 000 roupias les 0,64l), par contre elle était bonne et fraîche .

Ce petit moment permis d'échanger sur le fait d'avoir définitivement quitté la Thailande. Vous trouvez qu'on en fait peut-être beaucoup, mais nous avons eu le coup de coeur, et c'est un véritable déchirement que d'avoir quitté notre terre d'adoption... mais poursuite du voyage oblige nous continuons notre route.

 

Légèrement éreintés, nous décidâmes de retourner au Ayu beach Inn où Wayan nous avait présenté des accommodations qui semblaient les plus corrects. De toute manière nous devions retrouver les filles le lendemain, donc le séjour dans cette hôtel risquait d'être de courte durée.

 

Lolo, Amel et Gégé devaient atterrir le 22 mars. J'envoya logiquement un sms à Lolo pour la prévenir de notre arrivée, avec toutes les infos nécessaires à ce qu'elles nous retrouvent.

Le lendemain n'ayant pas plus de réponse qu'un accusé de réception ou même que de tonalité lorsque je tentais de l'appeler, j'essaya de me réconforter en pensant qu'étant dans l'avion son portable était forcément éteint.

Mais avaient-elles au moins économisé afin de pouvoir nous rejoindre à Bali ???

 

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Par acquis de conscience, je lui envoya également un mail où je lui précisais mes coordonnées locales .

 

Durant cette journée on se la coula douce et resta à proximité de notre hôtel. On eu la confirmation de ce que nous avions constaté la veille en fin d'après-midi : la plage de Kuta n'est pas vraiment jolie. Pour nous Bali sonnait comme LA destination balnéaire et festive... spécialement Kuta. Nous avons donc été directement déçu par ce 1er aspect, car la plage est certes vaste, mais le sable est gris et la mer trouble et polluée.

 

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Cependant, elle présente un attrait indiscutable pour les surfeurs grâce aux puissantes vagues nées d’une barrière de corail proche du littoral.

 

D'où l'explication des nombreux surfers chops...

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... et de motorbikes avec porte-surf artisanal .

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Sur la plage résonnaient les sérénades des marchands, à l'instar du "chichis, beignets, chouchous" français, vous entendrez "arcs, sarbacanes, sarouals" évidemment tous conçus de manière artisanale par un oncle ou un frère .

 

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Le 22 au soir, nous n'avions toujours pas de nouvelles de nos comparses, on tenta un dernier coup de fil avant de se coucher... zzzz zzzzzz zzzz

 

Finalement c'est grâce au mail qu'on a pu se rencontrer puisque Lolo avait omis de me préciser qu'elle avait cassé le portable dont j'avais le numéro... mais la team était réunis, en avant l'aventure !!!

 

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Une petite soirée frénétique au Sky Garden précédée d'un apéro saucisson / vin blanc (merci les filles ) était de bon augure avant d'entamer le programme surchargé qu'elles avaient mis au point grâce au guide d'Amel.

 

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Le 24 mars, nous sommes partis récupérer l'espèce de monospace (Dayatsu Xenia 1L essence) que nous souhaitions louer pour 10j.

 

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Nous nous étions rapidement mis d'accord avec Wayan (un autre Wayan, mais en fait il s'appelle quasiment tous Wayan smile) pour un montant de 1 200 000 roupias.

Un peu trop rapidement d'ailleurs, puisqu'il nous proposait 2 000 000 et qu'afin d'obtenir 1 500 000 Manus a débuté la négociation à 1 200 000.

On le paya, signa les papiers et monta dans la voiture... l'affaire était dans le sac. Moi j'étais le pilote, Amel ma copilote et les 3 enfants étaient naturellement à l'arrière .

 

Au sortir de Kuta, 2 gars en motorbike vinrent à notre hauteur et nous saluèrent. Tien, c'était Wayan (celui qui nous a loué la caisse et certainement accompagné de Wayan son oncle ).

"Ils sont sympas ils viennent nous indiquer la route ."

Nous faisant signe de nous garer sur le bas-côté nous les rejoignîmes.

 

Il y avait eu un petit mal-entendu sur le prix, ce qui ne me surpris pas car le tarif défiait toute concurrence... même thaïlandaise (et c'est pas peu dire).

N'étant pas de mauvaise foi, puisque les papiers de location nous donnaient raison, nous nous mîmes d'accord sur 1 700 000... ce qui d'après le guide de Amel était convenable.

 

Allez, on ne perd pas de temps, direction notre 1er spot : Ubud.

 

- Amel c'est par où ?

- A droite au bout de la rue...

- La vrai droite ou celle que tu m'indiques  ?

- Euh à gauche...

 

A Ubud nous avons très rapidement trouvé un dodo convenable. Le temps de garer la voiture dans une rue dont la pente n'avait rien à enviée au taux d'alcool présent dans une chartreuse , nous étions tous fin prêt à découvrir les environs.

Monkey forest, telle notre montagne des singes, n'était pas sans rappeler certaines de nos origines.

 

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"Ouai gros un peu pllus à droite, non à gauche... plus haut... ouai ouai... haaa !!!"

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Ensuite nous avons traversé des ruelles riches en architecture.

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Petites amplettes

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Les balinais vouent un culte au penis, vous en trouverez de toutes les sortes (porte-clés, ouvre-bouteilles, statuettes)

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Petite balade dans les rizières.

 

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Rencontre avec Wayan qui nous à fait goûté de la coco.

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Enfin retour sous une pluie battante où l'imagination d'Amel et Gégé a transgressé le limites de l'inventivité.

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Finalement cette balade nous ayant occupé toute l'après-midi, nous sommes rentrés au soir... juste à temps pour que les filles se rendent à un spectacle local...

 

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...tandis que nous patientions jusqu'à l'heure du repas en nous prélassant dans la piscine .

 

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Tous autant affamés les uns que les autres par cette longue excursion, nous nous sommes rendus dans un restau cosy et tamisé que Manus et moi avions repéré. Les plats n'y étaient certes pas donnés, mais l'ambiance chaleureuse et certainement la qualité de la cuisine devait y être pour quelque chose.

Une fois installés, les petits tintements à répétition, qui en fait était un fond musical, devinrent très vite irritant. Lorsque les pizzas arrivèrent, on se demanda si la serveuse avait mal interprété notre commande et donc apporté des apéritifs ...

La dessus vous ajoutez 10% de taxe et 5% pour le service, nous avons eu du mal à afficher un grand sourire lorsque le patron nous demanda si tout c'était bien passé .

Comme dirait Manus "passons à autre chose !"... direction dodo.

La petite surprise du chef en rentrant est qu'il y avait une coupure d'eau .

 

Le 25 mars on se leva de bonne heure. Un bon ptit déj nous mis d'attaque. Nous sommes partis visiter "elephant cave", qui ne nous a pas tout à fait éblouit... heureusement que les arbords étaient attrayants.

 

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En cours de route, il y avait quelques temples et attrapes touristes à entrées payantes que les filles voulaient à tout prix découvrir.

 

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Bon sur ce coup là, Manus et moi on était comme les enfants qu'on ne peut jamais emmener dans les musées ou tout autre espace culturel. Nous des temples on en a déjà bouffé des tas, donc on se mettait simplement d'accord de patienter à la voiture, la plus part du temps accompagné d'une bonne bière afin de palier à l'accablante chaleur... On avait pas l'impression de louper grand chose.

 

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Hindouistes en majorité, les balinais confectionnent de petits paniers qu'ils déposent devant leurs portes tels des offrandes à leurs divinités.

 

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Manus et moi avons adhéré à ce culte en appercevant une reproduction de Krishna ... Gesund heit !!!

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Pour les attrapes-touristes, le temple qui renferme le plus grand gong au monde en est un exemple éclatant.

La photo m'évitera tout autre commentaire .

 

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Bon en même temps il était précisé que c'était le gong en cuivre, bouddhiste, du XVIIème, façonné à la main humaine par un pointeau préalablement roulé sous les aisselles... le plus grand du monde .

 

Bali a réveillé en nous ce petit côté religieu...

 

 

De toute manière Bali est un musée à ciel ouvert, vous parcourrez des rues et des routes parsemées de ruines, de temples, d'enceintes et de portes pittoresques. Même les ronds points sont mis en valeur, ils sont ornés de magnifiques et gigantesques statuts. Mais ce qu'il y a de plus remarquable est la végétation luxuriante et verdoyante.

 

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Et en vidéo ça donne ça...

 

 

On se rapprocha alors de la nature, en se rendant vers un bord de mer calme et appaisant afin de s'y restaurer.

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Nature et calme pour la digestion, dans une belle petite crique répondant au nom de "blue lagoon".

Là ça tiendrait plutôt du "blue hostel bar" .

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La route nous menant à Amed longeait les rizières, c'était tellement beau que nous en avons un peu oublié le niveau d'essence.

 

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Sur cette route isolée, les filles commencèrent à avoir la trouille de rester bloquées au milieu de nul part. On allait quand même pas leur faire le coup de la panne .

Un petit bui-bui qui proposait des bouteilles d'essence ne les réconforta pas suffisamment, dans le sens ou elles craignaient que ce ne soit pas le même carburant. Le local répondant au nom de Wayan nous jura que c'était ce qu'il fallait à notre véhicule, mais un petit coup de fil au propriétaire du véhicule était plus sure.

5L devait être suffisant afin de rejoindre Amed ...

 

Amed était un petit coin de pêcheurs assez calme, où pour un bon prix nous primes possession de somptueuses chambres. Bon évidemment tout était trop beau, alors afin d'équilibrer la balance on avait pas d'eau courante ... ils avaient du se passer le mot depuis Ubud .

 

Dans la soirée nous avons fait la rencontre de Yoman, un jeune balinais athlétique.

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Rapidement il se lia d'amitié pour nous, à moins qu'il était sous le charme de l'une des nôtres... "t'en pense quoi Lolo ?" .

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Il nous invita spontanément au mariage d'un ami qui se déroulait le lendemain. Par manque de temps nous dûmes décliner l'invitation... zut !!!

Il ne demeura pas sans reste, avec son pote qui s'appelait certainement Wayan, ils firent tourner une bouteille d'Arak au faible taux d'alcool mais au fort arrière goût de saucisson... L'Arak est un alcool de coco local artisanal ou industriel il peut se distiller de 20° à 50°.

 

La soirée fut également animé par les talents de guitariste réputés et mérités de notre Manus .

 

Le lendemain nous nous octroyâmes une mâtiné à observer les fonds marins de cette eau si claire qui borde les plages d'Amed.

 

 

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Après un petit repas, nous primes la route vers le mont Batur (le plus haut volcan de Bali culminant à plus de 1700m) interrompu par quelques arrêts : visites de temples pour les filles, bières pour les mecs .

 

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Amas de pierres volcaniques.

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Arrivés sur le site dans la ville de Toya Bungkah en soirée, nous eûmes à peine le temps de nous garer devant le 1er hôtel repéré, que dans l'obscurité un petit bonhomme surgit de nul part. Il nous proposa ses services pour nous mener au sommet du volcan par une marche nocturne de 3h afin d'assister au levé du soleil et de redescendre. La négociation du tarif pour le treck débuta à 55 et nous avions finalement réussi à obtenir 35 par personne... ce qui nous semblait bon marché, jusqu'à ce que le guide en question nous précisa qu'il s'agissait de $ et non de milliers de roupias . Dans un pays comme l'Indonésie 35$ représente quand même le 1/3 d'un salaire moyen mensuel , il y a donc des limites à la décence.

 

Le fameux Guide de Amel (Lonely Planet et non Wayan) nous avait prévenu qu'une petite mafia s'organisait autour de ce business, qu'elle contrôlait les prix et décourageait les randonneurs voulant s'y aventurer seul, voir en interdisait l'accès.

Nous vérifiâmes effectivement cela sur place. Les gens n'était là que pour notre argent, il fallait faire ce treck et aucune autre option n'était possible .

Il n'y a quand même rien de plus désobligeant que de vouloir vous forcer à faire quelque chose et de ne pas pouvoir profiter d'un beau site naturel à sa guise.

 

Mais le guide d'Amel proposait une alternative, car la randonnée nocturne sans guide n'était pas sans risque. Il existe un petit chemin praticable en voiture, afin d'accéder à un parking situé à 30mn de marche du sommet.

C'est donc cela que l'on souhaitait entreprendre le lendemain et de bonne heure afin de profiter du levé de soleil.

 

Le réglage des réveils étaient parfaitement inutile, car à 3h du matin quelqu'un vint toquer à notre porte. Je pense que la limite du bienséance a été repoussée au maximum lorsque nous nous sommes rendus compte que c'était un guide qui venait nous proposer un tarif pour son treck, car d'après lui il fallait impérativement qu'on le fasse .

On ne vas pas exposer les heurs sanglants qui ont suivi ... non je plaisante, mais c'est quand même affligeant à quel point l'argent peut faire oublier sa propre dignité.

 

Nous fîmes donc route seul, à bord de notre Xenia (... la guerrière) en quête de ce sentier. Bien évidemment il n'était pas indiqué. Les divers tentatives sur les chemins qui pouvaient s'apparenter à celui qu'on cherchait nous firent vite perdre notre temps, mais pas le sourire.

Ca reste plus ou moins entre nous, mais nous ne l'avons jamais trouvé, et avons finalement fait le tour au pied de ce volcan en empruntant des chemins plutôt réservés à un 4x4 .

 

 

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On rentra après cette sympathique balade afin d'engloutir notre petit déjeuner et de prendre la poudre d'escampette de ce territoire où les gens vouent un culte non pas à Krishna, Brahma et Vishnou mais à "Pépette, Flouz et Oseil" .

Ce jour là était réservé à une célébration religieuse, ce qui nous valut de rester coincés dans un embouteillage de 2 bonnes heures. Mais nous pûmes profiter du défilé des locaux endimanchés obstruant la rue .

 

 

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Nous en profitâmes pour faire un arrêt dans le plus ancien temple de Bali.

Pour ce jour de fête, de nombreux stands vous titillaient les papilles .

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Une fois sorti de cet embouteillage, nous fîmes route vers le nord enthousiasmés par les plage de Lovina... malheureusement nous arrivâmes sous la pluie (encore 1000 excuses à la petite vieille au bord de la route que j'ai trempé en roulant dans une énorme flaque ).

 

 

Les filles nous ayant imposé un rythme de réveils aux aurores, le matin suivant c'est nous les mecs qui, à la grande surprise, attendions au bord de la piscine que les filles se réveillent.

 

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Les plages n'étant pas si exceptionnelles, nous décidâmes d'un commun accord de poursuivre notre route vers le sud en faisant un stop aux 2 volcans (Mont Lesung et Mint Tapak bordant les lacs Tambligan et Buyan).

 

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Finalement la pluie de la veille n'était pas bien méchante par rapport à celle que nous rencontrâmes ce jour là. Les essuie-glaces ne parvenaient plus à faire face aux trompes d'eau incessantes. Avec la chaleur qui régnait dans l'habitacle la condensation s'agglutinait partout sur les vitres... bonjour la visibilité.

 

 

A un moment nous fûmes stoppés par un arbre qui obstruait la chaussée suite à un vraisemblable glissement de terrain. Manus et moi partîmes directement aider les 2 courageux qui tentaient de dégager l'obstacle.

 

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On arriva doucement mais sûrement dans le village de Munduk, où les intempérie avait provoqué une coupure de courant générale. Nous pensions d'abord qu'il s'agissait d'un village fantôme .

Amel nous dégota et surtout marchanda à un très bon prix de superbes chambres. Rien de mieux pour récupérer de ce périple plutôt fatiguant.

 

Le lendemain nous regagnâmes rapidement le sud. Nous traversâmes encore de très beaux endroits.

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Avec une modeste pause repas, mais néanmoins excellente .

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Une pause bière... même pour les filles .

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Et évidemment temple...

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Nous fîmes une halte à Seminyak (à 5km de Kuta). Nous en profitâmes pour explorer les environs et nous détendre à la plage. L'océan était agité, de grosses vagues se succédaient inlassablement.

 

Lolo et moi (les plus téméraires) décidâmes d'aller les affronter. C'était bien marrant, mais ce qui l'était moins c'est qu'on se retrouva rapidement loin de la berge. Sans réellement se concerter, on se mis rapidement d'accord qu'il était temps de rebrousser chemin. Nous avions entrepris de regagner la plage.

Le vouloir c'est une chose, le faire en était une autre, à ce moment là on ne savait pas trop si c'était une mauvaise perspective ou la force du courant, mais il semblait que la plage nous semblait toujours aussi loin. Un frisson nous envahit simultanément, Lolo me confia sa crainte, ce qui n'était pas pour me rassurer, mais je tenta de lui dissimuler en m'abritant derrière une petite blague et une phrase réconfortante... On allait tout de même pas crever ici à 63m de la plage .

Nous redoublâmes d'effort, mais rien n'y faisait nous ne nous rapprochions pas de notre objectif. Pire, à chaque instant où nous prenions un répit afin d'analyser la situation nous reculions de plus belle, le courant nous emmenant vers le grand large.

 

L'être suprême comme dirait Manus, en l'occurrence moi, commençait à douter de ses capacités, mais réfléchir, douter ou pleurnicher ne servait à rien, il fallait nager. Une masse musculaire développée alliée à un faible taux de graisses n'offre pas au corps de l'être suprême un coefficient de flottaison favorable. La situation n'était pas désespérée mais le rappel de films du genre "Open water" ou "Piège en haute mer" relatant des naufrages en pleine mer ricochait dans son esprit.

Mais bordel on va tout de même pas se faire emporter au large aux yeux de tout le monde.

 

"On" était un bien grand mot, car Lolo l'intrépide s'en sortait beaucoup mieux.

Heureusement un sauveteur arriva sur sa planche "surf rescue" tel Zorro sur son Tornado, tel le messie pour secourir l'être "suprême...mement" en danger .

 

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Il s'approcha et fit monter l'être "sous"-prême sur l'embarcation miraculeuse. La grâce du rescapé n'était pas sans rappeler celle d'une otarie se hissant sur la banquise .

Le sauveteur glissa sur les vagues à la manière de Robert Teriitehau et déposa quelques secondes plus tard l'être suprême sur la plage.

Encore sous le choc l'être suprême retrouva calmement ses esprits et vis Lolo l'intrépide sortir seule de l'eau après avoir vaincu la grande bleue à main nu. Elle avait à peine l'air éprouvé, n'était même pas essoufflée et vînt lui confier :

"Pfffou c'était dur, j'ai bien cru que je n'y arriverait pas !!!"

 

Maintenant tout le monde comprend mieux les oriflammes qui flottent le long des plages de Bali .

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Assez pour aujourd'hui, on retourna à la voiture et l'être suprême... euh... j'enfila à nouveau ma casquette de chauffeur attitré. Inutile de passer faire un bilan médical et psychologique à l'hôpital .

"Amel c'est par où les plages de Padong ? A droite ??? Ok je tourne donc sur la gauche !!"

 

Nous eûmes du mal à nous dégotter un dodo à Uluwatu (situé à l'ouest de l'espèce de presqu'île au sud de Kuta), car les routes indiqués sur le guide étaient dépourvues de lumière, de bitumes et de signalisations . Ainsi nous suivîmes des sentiers qui nous donnaient l'impression de tourner en rond.

 

Dans la soirée nous sommes allés célébrer le sauvetage (on peut presque parler de résurrection lorsqu'on passe si près de la mort ) de l'être suprême au Yéyé en commandant "pizzas – bières – cocktails" .

Sur place nous fîmes la rencontre de Brigitte et Michel qui avait fraîchement recueilli un bébé singe. Ils nous expliquèrent que celui-ci était attaché à eux comme à ses propres parents et qu'il présentait de plus en plus des comportements humains.

Regardez bien sur le poignet droit de Michel .

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Le 30 et 31 mars nous explorâmes les plages alentours, histoires de peaufiner le bronzage des filles et d'assurer un retour en France halé... On pourrait appeler ça un "halé-retour" .

 

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Le 1er avril Manus et moi sur un désaccord de pacotille en sommes venus aux mains et avons décider de finalement finir notre voyage chacun de notre côté une fois la convalescence terminée, Lolo l'intrépide retourna se baigner dans un océan agité et péri engloutit par une vague de 12 mètres, Gégé sous le choc tomba dans une profonde dépression et se fît internée, mais le pire des destins fût celui de Amel...retourner en France .

 

Bon désolé on vous aurait bien fait une ptite blague sur le blog pour ce jour là, mais les circonstances et surtout la médiocrité des connexions internet nous ont fait obstacle. C'est ce qui explique aussi (car en Australie c'est pareil) que depuis que nous avions quitté la Thailande les articles ont pris du temps à être mis en ligne...

 

Donc ce fameux 1er avril, nous sommes simplement retournés sur la plage de Sanur situé à l'est de kuta, à croire que les filles ne se trouvaient toujours pas assez bronzés... je les comprend puisqu'elle enviait mon bronzage de tourdumondiste .

Pour notre soirée d'adieu, nous sommes partis faire la fête... ce fut une belle soirée.

 

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Au petit matin, bénéficiant de la voiture de location pour la dernière journée, nous avons déposé les filles à l'aéroport... bye bye Lolo... un gros smoutz... bye bye Gégé... un gros smoutz... bye bye Am... Ahhh merde, c'est vrai que tu restes 2 journées de plus Amel .

 

Amel avait droit à 48h supplémentaire sur Bali, un répit avant d'affronter à nouveau le quotidien... du coup nous en avons profité .

Au petit déjeuné, le patron de l'hôtel vint nous proposer une demis-journée découverte sports aquatiques à l'occasion de l'inauguration d'un centre... et cela à un tarif défiant toute concurrence. Nous acceptâmes et avons croisé les doigts en espérant un temps clément car celui-ci avait tendance à se dégrader depuis quelques jours.

 

Evidemment durant la nuit il n'a fait que pleuvoir, aux aurores également et à l'heure du départ encore et toujours. Bon vous nous direz que mouillés pour mouillés ... mais bon ça aurait été plus agréable sous un grand soleil.

Ainsi nous avons testé la banane (qui comme son nom l'indique est une gigantesque banane tractée par un bateau que l'on chevauche alignés les uns derrières les autres), le tubing (même principe mais sur un énorme pneu quatre places), avons fait 1h de snorkling et visiter "turtle island". Tout ceci en compagnie d'un 4ème mousquetaire rencontré sur place, répondant au nom de Brian et d'origine vietnamienne.

 

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Sur "turtle island", nous nous sommes familiarisés avec la faune locale... tortues...

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iguanes...

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aigles...

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...et toucans...

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...que nous avons pu approcher de près, de très près... de tellement près pour ma part que déséquilibré j'ai terminé vautré dans le bassin à tortues à la suite d'un burlesque enchaînement de vains rattrapages.

 

Le 4 avril, Amel nous abandonna à son tour ... nous allions pouvoir reprendre notre rythme normal : grasse mat' (encore que nous avons gardé le rythme matinal imposé par les filles durant un bon moment), bières, partie d'échecs, lecture,  repas dans notre cantine attitrée, soirées alcoolisées (c'est là que les choses sont rentrées à nouveau dans l'ordre).

 

@ bientôt les filles, bonnes chance à Amel et Lolo pour leur trip de 15j au Népal et RDV en Amérique latine .

 

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Se présenta alors un dilemme, visiter l'île de Java ou profiter encore un peu de Bali. Des éléments extérieurs tels que la pluie journalière, l'échéance proche de notre visa, le coût moindre de notre prochaine destination (l'Australie) si nous restions à Bali, ont fait pencher la balance vers le côté stabilité.

 

Sachant qu'une fois seul, nous n'avons rien fait de spécial (donc encore une fois on vous remercie les filles de rendre de temps en temps notre voyage intéressant ) nous allons vous faire un petit résumé de l'île de Bali que nous avons eu le temps d'analyser durant les longues journées pluvieuses qui ont suivi.

 

Bali est un nom pouvant raisonné comme la destination balnéaire par excellence, alors que ce n'est pas le point que nous avons pu remarquer comme le plus important.

Les plages de Kuta sont sales et pas vraiment belles, la mer est agitée, il faudra pour cela plutôt s'orienter vers les petites îles alentours (de ce qu'on nous a dit). Au niveau aquatique ce serait préférable de se rappeler que c'est le repère pour surfeurs.

 

La ville de Kuta est animée et présente beaucoup de bars et night clubs attirant ainsi masse d'australiens voulant passer un w-e festif peu onéreux.

 

La principale qualité de Bali est sa végétation luxuriante aux teintes vertes éclatantes voir fluorescentes. Pour cela il faut s'aventurer comme nous l'avons fait hors des places touristiques basiques.

 

Faites tout de même attention car la circulation à Bali (s'effectuant à gauche) n'est pas aisée, les routes sont étroites, en mauvaises états, sinueuses et quelques fois pentues. Les motos vous doubleront par la droite, par la gauche, il faut donc avoir une vigilance de tout les instants. Les voitures ou camions que vous croiserez ne feront pas toujours l'effort de serrer le bas-côté afin de faciliter l'opération.

Les ruelles de kuta sont de la largeur d'un véhicule standard +/- 20cm et ne sont pas à sens unique . Je vous laisse imaginer.

 

La population est gentille, souriante et bronzée mais il présente un intérêt à l'argent qui pourrait nous rappeler celui des vietnamiens.

Leur langue diffère de quelque peu de l'indonésien standard qui lui même est quasi similaire au malais. Il y a un autre point commun entre Bali et la Malaisie : les trottoirs en créneau . En effet les trottoirs s'apparentent à des montagnes russes où vous aurez à franchir des marches de 40cm, puis en descendre une de 10cm, pour remonter sur une de 20cm etc...

 

Au restaurant à Bali, ils récapituleront toujours votre commande (collation pour la collation ).

Pas vrai Coco ?

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A Bali en 2j vous aurez monté votre propre business et serez ami avec la moitié des habitants... Ben oui car lorsque vous arpentez les rues ou la plage, tous ceux qui essayeront de vous vendre quelque chose vous interpellerons de la manière suivante "Hey Boss", "Hey my friend" .

Plus tard dans la nuit ce sera plutôt du genre "Transport ? Mushroom ? Young lady ?"

 

Voili voilo un peu ce qui c'est passé à Bali Balo...

Le 13 avril 2011 à 23h00 (cette date est importante car elle représente notre départ pour la 1ère fois depuis plus d'un an de notre Asie adorée) nous embarquions dans un avion de la compagnie Jetstar afin de rejoindre Darwin. Pourquoi Darwin ??? Parce que c'était le vol le moins cher étant aussi la destination la plus proche... une fois sur place on improvisera ...

Publié dans 31 Indonésie

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B
<br /> Par les suggestions d'amis sur facebook, il s'avère qu'entre Willer et la SNCF, on a pas mal d'amis en commun, il a suffit que je regarde vos profils et que j'aille sur le lien du blog, voilà,<br /> CQFD! lol<br /> Du coup, je me suis pris au jeu et je suis le blog régulièrement, vous avez l'air de vous éclater, et comme beaucoup de personnes ici, je vous envie!<br /> Continuez à en profiter et à nous faire partager ça!<br /> A bientôt,<br /> Bertrand<br /> <br /> <br />
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B
<br /> P**ain, le monde est vraiment petit! Je suis de Willer comme vous 2, je bosse à la SNCF, comme Manu (enfin avant, lol) et il s'avère qu'on était à Bali en même temps (j'y étais du 26 mars au 9<br /> avril), ça me fait délirer!<br /> Sinon, votre blog est vraiment super, continuez et profitez bien!<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Lol c'est énorme et comment es-tu tombé sur notre blog ?<br /> <br /> <br /> Bob<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Mais ça va pas la tête, tu veux le finir ce voyage, oui ou non?<br /> La prochaine fois, si tu veux m'éviter les palpitants, tu ne relates pas certains épisodes. J'espère que cela aura remis un peu de plomb dans la tête, un minimum de prudence est toujours salutaire,<br /> n'est ce pas les garçons.<br /> <br /> Vous connaissez la chanson "Si tu vas à Rio, noublie pas de monter là haut...." bof pour la rime, moi j'ai un peu mieux. "Si tu vas à Bali, n'oublie pas de manger du riz" . J'espère que le riz que<br /> vous avez mangé est à la hauteur de la beauté de ces paysages de rizières. C'est absolument magnifique. Et tout le reportage est superbe. J'aurais tellement aimé partager ces moments avec vous,<br /> mais...<br /> Mais c'est déjà un grand plaisir de découvrir ces endroits à travers vos images et vos commentaires. Merci merci.<br /> Enormes bisous à tous les deux.<br /> Mamiskou<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Salut les gars,<br /> <br /> on sent bien que la Thaïlandaise vous a accroché .Super originale la photo de Lolo, Amel et Gégé posée sur un lit de billet de banque ( le fait qu'elle soit mignonne sublime la photo !)<br /> Il est vrai que vous nous avez habitués à des plages plus paradisiaques que celles-ci.Vive les mails sauveurs pour les retrouvailles.La Dream Team est formée en avant l'aventure avec manu dans la<br /> bonne position du penseur de Rodin !<br /> La soirée au sky garden a permit a bob de monter dans les tours ! et avec le "mayyo yaune" comme le célèbre cycliste espagnol delgado ( petit clin d'oeil à notre tour de France qui vient de<br /> démarrer).<br /> Démarrage de l'aventure dans la wayan de compétition et les gamins derrière "les enfants je vous préviens tout de suite , je ne ferais pas de pause pipi avant 6 h de route et accrochez vos<br /> ceintures nom de Zeus !!"<br /> Vous formez la bonne équipe de la série " drôle de dames" avec les deux gars dont je ne me souviens plus du nom.<br /> Originale la statuette en forme de pénis, mais j'avoue avoir du mal à me l'imaginer dans mon salon avec ma belle mère accrochant son Kway dessus (sorte de capote géante !).<br /> Superbe la piscine .<br /> Qu'est ce qu'il fait le gars qui se trouve aux abords de "éléphant cave" des cotons-tiges pour éléphants ?<br /> Les temples sont super jolis, les filles ont bien fait d'insister ... Les gars raisonnent plutôt en liquides sous toutes ces formes !<br /> Les couleurs sont effectivement flamboyantes avec cette verdure que l'on peut voir des rizières .<br /> je ne savais pas que manu faisait de la guitare . à votre retour en métropole on pourra se faire un petit boeuf! à propos de zik je suis allé à un concert de jazz ou il y avait Didier lookwood ,<br /> j'aime le jazz, mais là , j'avoue que je n'ai pas réussi à enchainer plus de quatre morceaux, la misère .<br /> <br /> L'histoire du guide est quand même assez hallucinante ,j'avoue que j'aurais du mal à être aimable si j'avais un mec qui vienne me relancer à 3 heures du matin pour me vendre son arnaque .<br /> Les photos sont super belles comme d'hab<br /> La pluie, le vent , les arbres sur la route , plus d'élec , voilà un beau décor de vacance !!<br /> il y a quelque chose que je comprends pas .Les filles ont fait un pas pour déguster des bières et vous les visites de temples ?<br /> Un peu flippant votre baignade , vous auriez vraiment pu y rester , le drapeau rouge nom de Zeus ! le drapeau rouge !!<br /> <br /> Super article !!!!<br /> (n'oublie pas de me donner ton déplacement aux échecs , envoir moi un signal sur facebook)<br /> <br /> Bonne route<br /> <br /> James<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Salut les mecs, super l'article j'ai bien apprecier vos performance vocales sur "allelouia"que du bon?! mais j'ai retenue une phrases quand meme "La soirée fut également animé par les talents de<br /> guitariste réputés et mérités de notre Manus " alors la faut qu'il me montre ca.ta progresser? tu joue quoi comme style ?<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Salut Seboun, merci merci !!! En fait il n'a pas du tout progressé, c moi ki lui met tj la pression pr kil se ridiculise... il a réussi a nous sortir un vieux son de "jeux interdit" lol...<br /> <br /> <br /> ++ Bob<br /> <br /> <br /> <br />